... face à des tanks et des avions de plus en plus blindés, les différents belligérants engagés dans la Seconde guerre mondiale n'eurent d'autre choix que d'augmenter le calibre des canons et de multiplier leur nombre.
Le canon unique de 20mm (Morane 406, Messerschmitt 109) fut bientôt doublé voire quadruplé (Spitfire, Focke-Wulff 190), et le calibre porté à 30 voire 50mm (BK50 anti-char)
Sur le papier, les quatre canons MK108 de 30mm qui équipaient le Messerschmitt 262 à réaction constituaient l'arme absolue contre les bombardiers américains.
Hélas, leur cadence tir trop faible, leur portée trop courte et leur enrayement chronique sauvèrent bien des quadrimoteurs américains.
Pire encore : faute de disposer d'un système de visée adapté, le pilote du Messerschmitt, qui volait deux ou trois fois plus vite que sa victime, n'avait qu'une seconde, deux au maximum, pour s'approcher, viser, tirer et dégager en catastrophe sous peine de percuter sa proie.
Il fallait des yeux d'aigle et des nerfs d'acier, dont étaient dépourvus l'écrasante majorité des pilotes qui, fin 1944, défendaient encore les frontières du Reich millénaire.
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