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| Le King George V, en Baie de Tokyo. Le Missouri et un porte-avions non identifié à l'arrière-plan |
Mais au moins, voilà, c’est fait : la guerre est officiellement terminée ! Et puisqu’elle est officiellement terminée, pourrait-on enfin rentrer au pays et, pour beaucoup, goûter aux joies, mais aussi aux incertitudes, de "la quille", c-à-d de la démobilisation et du retour à la vie civile ?
Et bien non : "la quille" n’est pas encore pour tout de suite !
Car il faut d’abord retrouver, dénombrer, regrouper, soigner, et finalement rapatrier par mer les milliers de Britanniques et membres du Commonwealth prisonniers, depuis parfois plusieurs années, de camps japonais disséminés dans tout l’archipel !
"La récupération et le rapatriement se déroulèrent par étapes : découverte aérienne des camps et parachutage immédiat de vivres et de fournitures médicales; contact au sol entre le personnel allié et les camps; transport des anciens prisonniers de guerre vers Yokohama par route, rail, mer et air; identification, tri et "traitement" des prisonniers de guerre et des internés; évacuation par voie aérienne, ou parfois maritime, du Japon vers des centres de réadaptation à Manille; rapatriement des prisonniers de guerre et des internés dans leur pays d’origine s’ils le souhaitaient - tous les internés ne souhaitant en effet pas être rapatriés.
Très peu de camps japonais étaient connus de la Croix-Rouge internationale. Beaucoup furent identifiés depuis les airs par des avions de l’USAAF et par des appareils de la 3ème Flotte, dont l’Indefatigable et ses destroyers d’escorte, demeurés en mer afin de prévenir une trahison japonaise de dernière minute.
Plusieurs camps non enregistrés furent découverts par la 3ème Flotte, et celui d’Okkaichi le fut par les appareils de l’Indefatigable" (1)
(1) Winton, op cit. page 459

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