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Kamikaze japonais : le sourire... malgré tout |
Au bout du compte, des centaines de milliers d’hommes, mais aussi d’énormes quantités de matériels et de précieuses ressources, ont donc été engloutis en pure perte.
Mais si évacuer des territoires devenus indéfendables - en d’autres termes "raccourcir le Front" - et rapatrier troupes et matériel en métropole en prévision de l’inévitable invasion du Japon constituent à n’en point douter deux objectifs militaires parfaitement légitimes, et à vrai dire indispensables dans l’épouvantable contexte où se débat actuellement l'Empire, encore faudrait-il que cette évacuation serve réellement à quelque chose !
Et c’est bien là que le bât blesse !
Passe encore pour les avions qui, à condition de disposer de réservoirs supplémentaires, et aussi d’essence pour les remplir (!), peuvent rallier le Japon d’un coup d’aile depuis un terrain chinois, mandchou, taïwanais ou encore coréen, mais comment en faire de même avec les fantassins, les canons, les tanks, les véhicules, les munitions, le matériel, tous au moins autant sinon davantage nécessaires à la poursuite de l’effort de guerre mais qui, contrairement aux aéronefs, ne peuvent y arriver que par mer, sur des cargos ou des navires de guerre devenus bien trop rares, toujours désespérément à court de mazout, et surtout perpétuellement en butte aux attaques des avions et des sous-marins américains ?
Au fil des semaines, puis des mois, ce sont ainsi des milliers et finalement des dizaines de milliers de soldats et de marins japonais, mais aussi, hélas, de prisonniers civils et militaires occidentaux sortis de leurs camps d’internement asiatiques, qui ont disparu sous les flots, sans avoir eu l’occasion de seulement apercevoir les côtes de ce Japon désormais à l’agonie mais où personne ne semble pourtant le moindrement décidé à se rendre
Refermons une fois de plus la parenthèse...
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