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Le Prinz Eugen, en 1941 |
… s’ils avaient été définitivement désarmés au lendemain-même de leur traversée de La Manche, les Scharnhorst, Gneisenau et Prinz Eugen seraient encore considérés aujourd’hui, y compris chez les Britanniques, comme des navires à la carrière et à la réussite exceptionnelles….
…mais ni Raeder ni même Hitler n’avaient évidemment l’intention de leur accorder une quelconque retraite anticipée !
Craignant plus que jamais un débarquement britannique en Norvège, le Führer, qui avait déclaré que "tout navire de surface allemand qui n'est pas en Norvège n'est pas à sa place", était même plus que jamais décidé à y envoyer les trois rescapés de Brest, à commencer bien sûr par le Prinz Eugen, dont la peinture à peine écaillée lors de la traversée de La Manche en faisait et de loin, le meilleur candidat au départ.
Le 21 février 1942, soit huit jours à peine après son retour de Brest, le grand croiseur appareilla donc vers la Norvège en compagnie du Panzerschiff Admiral Scheer et de plusieurs destroyers, dont le Hermann Schoemann,… mais fut torpillé deux jours plus tard par le sous-marin britannique Trident, qui lui arracha son gouvernail, et une bonne partie de la poupe !
Finalement ramené à grand-peine en Allemagne, le Prinz Eugen passa ensuite tout le restant de l’année dans un chantier naval.
En 1943, après deux autres tentatives avortées pour l’acheminer malgré tout jusqu’en Norvège, la Kriegsmarine finit par se résoudre à le maintenir en Mer Baltique, afin d’y servir de simple navire d’entraînement pour les cadets, et il s’y trouvait encore en octobre, lorsque le recul des armées allemandes le rappela au service actif, cette fois en soutien de la Wehrmacht, et contre les fantassins et les tanks de l’Armée rouge…
…mais ni Raeder ni même Hitler n’avaient évidemment l’intention de leur accorder une quelconque retraite anticipée !
Craignant plus que jamais un débarquement britannique en Norvège, le Führer, qui avait déclaré que "tout navire de surface allemand qui n'est pas en Norvège n'est pas à sa place", était même plus que jamais décidé à y envoyer les trois rescapés de Brest, à commencer bien sûr par le Prinz Eugen, dont la peinture à peine écaillée lors de la traversée de La Manche en faisait et de loin, le meilleur candidat au départ.
Le 21 février 1942, soit huit jours à peine après son retour de Brest, le grand croiseur appareilla donc vers la Norvège en compagnie du Panzerschiff Admiral Scheer et de plusieurs destroyers, dont le Hermann Schoemann,… mais fut torpillé deux jours plus tard par le sous-marin britannique Trident, qui lui arracha son gouvernail, et une bonne partie de la poupe !
Finalement ramené à grand-peine en Allemagne, le Prinz Eugen passa ensuite tout le restant de l’année dans un chantier naval.
En 1943, après deux autres tentatives avortées pour l’acheminer malgré tout jusqu’en Norvège, la Kriegsmarine finit par se résoudre à le maintenir en Mer Baltique, afin d’y servir de simple navire d’entraînement pour les cadets, et il s’y trouvait encore en octobre, lorsque le recul des armées allemandes le rappela au service actif, cette fois en soutien de la Wehrmacht, et contre les fantassins et les tanks de l’Armée rouge…
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