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242 bombardiers... aucun navire touché |
A 17h50, en plus de la brume et de la pluie, la troisième et dernière vague d’attaque, soit 35 bombardiers qui ont décollé vers 16h15, doit maintenant affronter l’obscurité, qui force la plupart des appareils à faire carrément demi-tour, et pousse ceux qui restent à larguer leur chargement au petit bonheur.
A 18h15, la nuit est tombée, et les derniers appareils britanniques ont repris le chemin de leur base, pour un résultat qui, cette fois, peut carrément être qualifié de consternant !
"Très peu d’appareils des deux premières vagues réussirent à découvrir la flotte de combat ennemie. Et il y avait encore moins d’espoir que ceux de la troisième entrent en contact"
(…) "En trois heures et quinze minutes, 242 bombardiers avaient décollé pour attaquer l'ennemi; 39 seulement avaient aperçu les navires de ligne allemands; 188 étaient revenus sans même établir de contact; 15 avaient été abattus, et un autre s’était écrasé à l’atterrissage à sa base" (1)
Pire encore : malgré tout ce que les Britanniques ont lancé sur eux, aucun des navires allemands n’a été touché : la plus proche bombe s’est en effet abattue à une cinquantaine de mètres de l’un deux, et les plus éloignées… à plusieurs kilomètres de distance !
Et alors que s’écoulent les ultimes heures de ce 12 février 1942, le bilan anglais a désormais toutes les allures d’une débâcle…
(1) Robertson, op cit, pages 179-180
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