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| Seelöwe : ou l'Invasion de la Grande-Bretagne... telle que rêvée par le Reich |
... mais au fond, Hitler veut-il réellement débarquer en Grande-Bretagne ?
Aujourd'hui encore, la question divise les historiens.
Certains font ainsi observer que l'Armée et la SS (et en particulier le RSHA de Reinhard Heydrich) sont bel et bien respectivement occupées à élaborer un plan d'invasion - l'Opération Seelöwe - et à rédiger des listes de personnalités britanniques à arrêter, emprisonner ou exécuter aussitôt après avoir pris pied en sol anglais.
Mais d'autres soulignent au contraire que le Führer est parfaitement conscient des risques et des difficultés considérables d'une telle entreprise, que personne, pas même Napoléon, n'a réussi à mener à bien depuis Guillaume Le Conquérant en... 1066 (!), et aussi, et surtout, que l'ambition suprême d'Hitler, déjà exprimée dans Mein Kampf dès le milieu des années 1920, n'est pas de conquérir l'Angleterre, mais bien la Russie, afin d'offrir un lebensraum, un "espace vital", au Reich.
Quoi qu'il en soit, le lancement éventuel de Seelöwe implique que la Luftwaffe obtienne au préalable la maîtrise totale du ciel anglais, mais aussi, et surtout, qu'elle la maintienne suffisamment longtemps pour permettre l'embarquement des troupes, leur protection contre une inévitable attaque de la Royal Navy, puis leur soutien une fois débarquées en Grande-Bretagne.
Bien plus qu'en Pologne et en France, le succès lors de la Bataille d'Angleterre est donc tributaire de l'Aviation, ce qui, quelque part, semble une fois de plus donner raison à Douhet et ses partisans.
Au sein de la Luftwaffe, les plus optimistes vont jusqu'à imaginer qu'à elle seule, cette future campagne de bombardements menée sur le sol anglais convaincra les Britanniques de la futilité de poursuivre la lutte, et les incitera à demander la Paix sans même qu'il soit besoin pour l'Allemagne de lancer une véritable opération de débarquement en grand style.
Ils se trompent...
Aujourd'hui encore, la question divise les historiens.
Certains font ainsi observer que l'Armée et la SS (et en particulier le RSHA de Reinhard Heydrich) sont bel et bien respectivement occupées à élaborer un plan d'invasion - l'Opération Seelöwe - et à rédiger des listes de personnalités britanniques à arrêter, emprisonner ou exécuter aussitôt après avoir pris pied en sol anglais.
Mais d'autres soulignent au contraire que le Führer est parfaitement conscient des risques et des difficultés considérables d'une telle entreprise, que personne, pas même Napoléon, n'a réussi à mener à bien depuis Guillaume Le Conquérant en... 1066 (!), et aussi, et surtout, que l'ambition suprême d'Hitler, déjà exprimée dans Mein Kampf dès le milieu des années 1920, n'est pas de conquérir l'Angleterre, mais bien la Russie, afin d'offrir un lebensraum, un "espace vital", au Reich.
Quoi qu'il en soit, le lancement éventuel de Seelöwe implique que la Luftwaffe obtienne au préalable la maîtrise totale du ciel anglais, mais aussi, et surtout, qu'elle la maintienne suffisamment longtemps pour permettre l'embarquement des troupes, leur protection contre une inévitable attaque de la Royal Navy, puis leur soutien une fois débarquées en Grande-Bretagne.
Bien plus qu'en Pologne et en France, le succès lors de la Bataille d'Angleterre est donc tributaire de l'Aviation, ce qui, quelque part, semble une fois de plus donner raison à Douhet et ses partisans.
Au sein de la Luftwaffe, les plus optimistes vont jusqu'à imaginer qu'à elle seule, cette future campagne de bombardements menée sur le sol anglais convaincra les Britanniques de la futilité de poursuivre la lutte, et les incitera à demander la Paix sans même qu'il soit besoin pour l'Allemagne de lancer une véritable opération de débarquement en grand style.
Ils se trompent...
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