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| Soldats britanniques rescapés de Dunkerque : et maintenant, on fait quoi ? |
... grâce à cette victoire, Adolf Hitler, modeste caporal en 1914-1918, qui, pendant quatre ans, a piétiné en vain dans la boue et les tranchées de France et de Belgique, savoure à présent sa revanche, et est acclamé dans toute l'Allemagne comme le plus grand génie militaire du siècle.
Et même pour les adversaires du nazisme, il y a en effet quelque chose de fascinant - et de profondément démoralisant - dans cette suite de victoires à la rapidité incroyable, qui semblent bel et bien marquer la naissance d'une ère nouvelle - celle de la Blitzkrieg - que seule l'Allemagne semble en mesure de maîtriser.
Que ces victoires aient été obtenues face à un adversaire polonais bien plus faible et quasiment dépourvu de tanks et d'avions, ou un autre, français, figé dans des conceptions militaires d'un autre temps et totalement pris par surprise par la manœuvre de contournement adverse importent peu : seule compte la durée des combats qui, dans les deux cas, n'ont pas dépassé 6 semaines et, en définitive, n'ont provoqué que peu de pertes dans le camp allemand
En apparence, donc, les théories de Douhet sur le rôle déterminant de l'Aviation sont à présent démontrées : les guerres sont désormais très courtes, et la victoire nécessairement obtenue par celui des adversaires qui maîtrise le mieux l'arme aérienne.
Reste que les Britanniques, bien que vaincus sur le sol français, et piteusement contraints de rembarquer, ne semblent pas disposer à jeter l'éponge
Il va donc falloir les y contraindre, ce qui implique de faire débarquer la Wehrmacht et ses Panzers sur leur sol, et donc de traverser La Manche sur des navires de la Kriegsmarine, laquelle, s'estimant à bon droit très inférieure à la Royal Navy, se fait néanmoins tirer l'oreille, et exige au préalable de la Luftwaffe qu'elle lui garantisse la maîtrise complète du ciel...
Et même pour les adversaires du nazisme, il y a en effet quelque chose de fascinant - et de profondément démoralisant - dans cette suite de victoires à la rapidité incroyable, qui semblent bel et bien marquer la naissance d'une ère nouvelle - celle de la Blitzkrieg - que seule l'Allemagne semble en mesure de maîtriser.
Que ces victoires aient été obtenues face à un adversaire polonais bien plus faible et quasiment dépourvu de tanks et d'avions, ou un autre, français, figé dans des conceptions militaires d'un autre temps et totalement pris par surprise par la manœuvre de contournement adverse importent peu : seule compte la durée des combats qui, dans les deux cas, n'ont pas dépassé 6 semaines et, en définitive, n'ont provoqué que peu de pertes dans le camp allemand
En apparence, donc, les théories de Douhet sur le rôle déterminant de l'Aviation sont à présent démontrées : les guerres sont désormais très courtes, et la victoire nécessairement obtenue par celui des adversaires qui maîtrise le mieux l'arme aérienne.
Reste que les Britanniques, bien que vaincus sur le sol français, et piteusement contraints de rembarquer, ne semblent pas disposer à jeter l'éponge
Il va donc falloir les y contraindre, ce qui implique de faire débarquer la Wehrmacht et ses Panzers sur leur sol, et donc de traverser La Manche sur des navires de la Kriegsmarine, laquelle, s'estimant à bon droit très inférieure à la Royal Navy, se fait néanmoins tirer l'oreille, et exige au préalable de la Luftwaffe qu'elle lui garantisse la maîtrise complète du ciel...
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