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| La Charge des Amiot : héroïque, mais surtout inutile... |
... car l'attaque menée contre la Belgique et la Hollande ne constitue en fait qu'un leurre destiné à y attirer le gros des forces françaises et britanniques, afin de les prendre ensuite à revers, et les couper de leurs arrières, grâce à une autre attaque, lancée cette fois dans la région des Ardennes, et plus précisément près de Sedan !
Bien que des avions de reconnaissance aient repéré, dès le 11 mai, d'importants mouvements de troupes entre Stavelot et Vielsalm, laissant présager une attaque au sud du sillon Sambre et Meuse, l’État-major français est demeuré inébranlable dans sa conviction que les Allemands entendent tout bonnement - et aux moyens mécanisés et aériens-prés - rééditer le Plan Schieffen-Moltke de la 1ère G.M. et, en conséquence, n'a rien fait pour arrêter l'envoi de troupes vers le Nord.
"J'en pleurerais de joie !", s'est exclamé Adolf Hitler en apprenant que les plus grands généraux français et britanniques étaient tombés dans son piège à lui, ex et au demeurant fort modeste caporal de la 1ère G.M. !
Au soir du 13 mai, alors que, au Nord-Ouest, les troupes allemandes sont occupées à assiéger Rotterdam, les 1ère, 2ème et 10ème Panzer percent donc à Sedan, là où personne ou presque ne les attend,... et certainement pas les treize bimoteurs Amiot 143, à l'apparence, et aux performances antédiluviennes, que personne, pour d'évidentes raisons, n'a osé expédier en Belgique et en Hollande mais qui, en ces heures décisives pour la France, sont quasiment les seuls bombardiers immédiatement disponibles sur place !
Le 14 mai, pourtant, dans une tentative désespérée pour détruire les têtes de pont allemande sur la Meuse, ces treize pachydermes décollent en plein jour, et à moins de 200 km/h.
Douze d'entre-eux sont presque immédiatement effacés du ciel, sans avoir réussi à enrayer en quoi que ce soit la progression allemande, action héroïque, certes, mais surtout action inutile car, comme l'a fait fort justement observer un certain George Patton, personne n'a jamais gagné une guerre en mourant héroïquement pour son pays...
Bien que des avions de reconnaissance aient repéré, dès le 11 mai, d'importants mouvements de troupes entre Stavelot et Vielsalm, laissant présager une attaque au sud du sillon Sambre et Meuse, l’État-major français est demeuré inébranlable dans sa conviction que les Allemands entendent tout bonnement - et aux moyens mécanisés et aériens-prés - rééditer le Plan Schieffen-Moltke de la 1ère G.M. et, en conséquence, n'a rien fait pour arrêter l'envoi de troupes vers le Nord.
"J'en pleurerais de joie !", s'est exclamé Adolf Hitler en apprenant que les plus grands généraux français et britanniques étaient tombés dans son piège à lui, ex et au demeurant fort modeste caporal de la 1ère G.M. !
Au soir du 13 mai, alors que, au Nord-Ouest, les troupes allemandes sont occupées à assiéger Rotterdam, les 1ère, 2ème et 10ème Panzer percent donc à Sedan, là où personne ou presque ne les attend,... et certainement pas les treize bimoteurs Amiot 143, à l'apparence, et aux performances antédiluviennes, que personne, pour d'évidentes raisons, n'a osé expédier en Belgique et en Hollande mais qui, en ces heures décisives pour la France, sont quasiment les seuls bombardiers immédiatement disponibles sur place !
Le 14 mai, pourtant, dans une tentative désespérée pour détruire les têtes de pont allemande sur la Meuse, ces treize pachydermes décollent en plein jour, et à moins de 200 km/h.
Douze d'entre-eux sont presque immédiatement effacés du ciel, sans avoir réussi à enrayer en quoi que ce soit la progression allemande, action héroïque, certes, mais surtout action inutile car, comme l'a fait fort justement observer un certain George Patton, personne n'a jamais gagné une guerre en mourant héroïquement pour son pays...
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