Le Tirpitz, devant l'île de Håkøya, début novembre 1944 |
... Tromsø, 12 novembre 1944, 09h35
C’est donc en passant par la Suède neutre, sous la couverture radar allemande, qu’au matin du 12 novembre, une trentaine de Lancaster repartent à l’attaque du Tirpitz qui, à 21 000 mètres d'eux, ouvre soudainement le feu de ses tourelles avant, à leur élévation maximale.
Depuis quelques mois, le cuirassé dispose en effet de nouveaux obus de 380mm à fragmentation qui, sur le papier, sont supposés offrir une certaine efficacité contre les avions mais qui, en pratique, ne servent qu’à faire du bruit et occuper les artilleurs.
De fait, les Lancaster, nullement impressionnés par ce vacarme, poursuivent leur progression comme si de rien n’était, et sans se soucier davantage des tirs de 105, 37 et finalement 20mm du Tirpitz.
Cette fois, la chance a définitivement tourné, et aucun nuage ne viendra sauver la mise au cuirassé allemand : opérant par groupes de cinq avions comme lors de l’attaque du 15 septembre, les Lancaster larguent leur Tallboy les unes après les autres.
Étonnamment, l’une d’entre elles se contente de ricocher sur le blindage du pont, près de la tourelle "B", par bâbord avant, puis glisse à la mer sans exploser, mais deux autres frappent le Tirpitz de plein fouet, toujours sur bâbord, et traversent plusieurs ponts avant d’éclater à l’intérieur du bâtiment, ouvrant une brèche d’une soixantaine de mètres par laquelle des milliers de tonnes d'eau s'engouffrent immédiatement...
C’est donc en passant par la Suède neutre, sous la couverture radar allemande, qu’au matin du 12 novembre, une trentaine de Lancaster repartent à l’attaque du Tirpitz qui, à 21 000 mètres d'eux, ouvre soudainement le feu de ses tourelles avant, à leur élévation maximale.
Depuis quelques mois, le cuirassé dispose en effet de nouveaux obus de 380mm à fragmentation qui, sur le papier, sont supposés offrir une certaine efficacité contre les avions mais qui, en pratique, ne servent qu’à faire du bruit et occuper les artilleurs.
De fait, les Lancaster, nullement impressionnés par ce vacarme, poursuivent leur progression comme si de rien n’était, et sans se soucier davantage des tirs de 105, 37 et finalement 20mm du Tirpitz.
Cette fois, la chance a définitivement tourné, et aucun nuage ne viendra sauver la mise au cuirassé allemand : opérant par groupes de cinq avions comme lors de l’attaque du 15 septembre, les Lancaster larguent leur Tallboy les unes après les autres.
Étonnamment, l’une d’entre elles se contente de ricocher sur le blindage du pont, près de la tourelle "B", par bâbord avant, puis glisse à la mer sans exploser, mais deux autres frappent le Tirpitz de plein fouet, toujours sur bâbord, et traversent plusieurs ponts avant d’éclater à l’intérieur du bâtiment, ouvrant une brèche d’une soixantaine de mètres par laquelle des milliers de tonnes d'eau s'engouffrent immédiatement...
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