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| "Atomisé", caricature américaine, 10 août 1945 |
… Tokyo, Palais impérial, 09 août 1945, 23h50
C’est dans l’abri antiaérien du Palais que cette conférence en principe décisive débute à 23h50, par la lecture du texte de la Déclaration de Potsdam
Mais comme c’est le cas depuis des semaines, les uns et les autres sont loin de s’accorder sur la réponse à lui donner !
Togo, Ministre des Affaires étrangères, se déclare ainsi prêt à accepter… à condition qu’une clause soit introduite garantissant le statut actuel de l’Empereur, tandis qu’Anami, Ministre de la Guerre, continue de prêcher la résistance à outrance.
A 02h00, voyant que l’on ne fait une fois de plus que tourner en rond, le Premier Ministre Suzuki se lève soudainement, s’incline devant l’Empereur, et lui demande tout de go d’exprimer sa volonté
Hirohito, toujours assis à la table, se penche en avant et dit alors : "Je vais exprimer mon opinion. C'est la même que celle du Ministre des affaires étrangères. Il faut supporter l'insupportable", avant de poursuivre par une critique à peine voilée de l’Armée pour ne pas avoir tenu, depuis 1941, ses promesses envers la Nation.
Le Premier Suzuki prend alors la parole : "Nous avons entendu votre auguste Pensée", lui dit-il avant que Hirohito, qui a dit tout ce qu’il avait à dire, ne se décide à quitter la pièce sous les courbettes obligées de toute l’assistance…
C’est dans l’abri antiaérien du Palais que cette conférence en principe décisive débute à 23h50, par la lecture du texte de la Déclaration de Potsdam
Mais comme c’est le cas depuis des semaines, les uns et les autres sont loin de s’accorder sur la réponse à lui donner !
Togo, Ministre des Affaires étrangères, se déclare ainsi prêt à accepter… à condition qu’une clause soit introduite garantissant le statut actuel de l’Empereur, tandis qu’Anami, Ministre de la Guerre, continue de prêcher la résistance à outrance.
A 02h00, voyant que l’on ne fait une fois de plus que tourner en rond, le Premier Ministre Suzuki se lève soudainement, s’incline devant l’Empereur, et lui demande tout de go d’exprimer sa volonté
Hirohito, toujours assis à la table, se penche en avant et dit alors : "Je vais exprimer mon opinion. C'est la même que celle du Ministre des affaires étrangères. Il faut supporter l'insupportable", avant de poursuivre par une critique à peine voilée de l’Armée pour ne pas avoir tenu, depuis 1941, ses promesses envers la Nation.
Le Premier Suzuki prend alors la parole : "Nous avons entendu votre auguste Pensée", lui dit-il avant que Hirohito, qui a dit tout ce qu’il avait à dire, ne se décide à quitter la pièce sous les courbettes obligées de toute l’assistance…

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