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| Péniches de débarquement, en route vers Saïpan, avec le croiseur Indianapolis à l'arrière-plan |
… Tawi-Tawi, 13 juin 1944
Et comme si cela ne suffisait pas encore, voilà que les Américains, décidément de plus en plus vexants, se mettent, dès le 12 juin, à matraquer impitoyablement les différents terrains d'aviation des Mariannes, avec pour résultat de pulvériser près de la moitié des appareils japonais qui y sont stationnés !
Dit autrement, et avant-même que débute réellement A-Go, les "porte-avions incoulables" sur lesquels Toyoda et Ozawa comptaient pour rétablir quelque peu l’équilibre des forces ont déjà été neutralisés et ne joueront plus qu’un rôle anecdotique dans les jours à venir !
Mais quand le saké est versé, il faut le boire, et comme les dits bombardements démontrent au moins que ce sont bel et bien les Mariannes, et en particulier Saïpan, qui constituent le prochain objectif des Américains, la flotte appareille donc le 13 pour se porter à leur rencontre... constamment suivie à la trace, et à son insu, par l'un ou l'autre sous-marin américain.
Le même jour, les bâtiments de la Navy entreprennent quant à eux le pilonnage systématique de Saïpan, y déversant en deux jours (1) la bagatelle de… 165 000 obus (!) en prévision du débarquement des Marines, qui débute à l'aube du 15.
Mais comme toujours, et malgré les tonnes et les tonnes de bombes, d’obus et de projectiles divers que l'on déverse sur eux, les défenseurs de Saïpan, que tout le monde croyait pourtant morts et même réduits en poussières d’étoiles, se mettent à surgir des endroits les improbables et à résister avec acharnement, en particulier la nuit, aidés dans leur tâche par les milliers de civils japonais de l’île…
(1) aux sept cuirassés modernes du Task Group 58.7 de l’amiral Willis Augustus Lee avaient succédé, le lendemain… les sept vieux cuirassés du Task Group 52.17 du contre-amiral Jesse B. Oldendorf, pour la plupart rescapés de Pearl Harbor et qui, trop lents pour accompagner les porte-avions lourds, étaient uniquement dévolus au soutien des troupes au sol
Et comme si cela ne suffisait pas encore, voilà que les Américains, décidément de plus en plus vexants, se mettent, dès le 12 juin, à matraquer impitoyablement les différents terrains d'aviation des Mariannes, avec pour résultat de pulvériser près de la moitié des appareils japonais qui y sont stationnés !
Dit autrement, et avant-même que débute réellement A-Go, les "porte-avions incoulables" sur lesquels Toyoda et Ozawa comptaient pour rétablir quelque peu l’équilibre des forces ont déjà été neutralisés et ne joueront plus qu’un rôle anecdotique dans les jours à venir !
Mais quand le saké est versé, il faut le boire, et comme les dits bombardements démontrent au moins que ce sont bel et bien les Mariannes, et en particulier Saïpan, qui constituent le prochain objectif des Américains, la flotte appareille donc le 13 pour se porter à leur rencontre... constamment suivie à la trace, et à son insu, par l'un ou l'autre sous-marin américain.
Le même jour, les bâtiments de la Navy entreprennent quant à eux le pilonnage systématique de Saïpan, y déversant en deux jours (1) la bagatelle de… 165 000 obus (!) en prévision du débarquement des Marines, qui débute à l'aube du 15.
Mais comme toujours, et malgré les tonnes et les tonnes de bombes, d’obus et de projectiles divers que l'on déverse sur eux, les défenseurs de Saïpan, que tout le monde croyait pourtant morts et même réduits en poussières d’étoiles, se mettent à surgir des endroits les improbables et à résister avec acharnement, en particulier la nuit, aidés dans leur tâche par les milliers de civils japonais de l’île…
(1) aux sept cuirassés modernes du Task Group 58.7 de l’amiral Willis Augustus Lee avaient succédé, le lendemain… les sept vieux cuirassés du Task Group 52.17 du contre-amiral Jesse B. Oldendorf, pour la plupart rescapés de Pearl Harbor et qui, trop lents pour accompagner les porte-avions lourds, étaient uniquement dévolus au soutien des troupes au sol
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