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| Un porte-avions léger, un lourd, des cuirassés... mais une même homogénéité de performances |
… car en face, l’US Navy, loin d’être affaiblie, est au contraire plus forte que jamais !
Pour s’emparer des îles Mariannes, la 5ème Flotte de Spruance dispose en effet de sept cuirassés, d’une vingtaine de croiseurs lourds et légers, mais aussi, et surtout, de sept porte-avions lourds de la classe Essex, et de huit légers de la classe Independance (1), soit d’une capacité aéronavale d’environ 900 appareils qui, sauf sur le plan de l’autonomie, surclassent, et parfois largement, leurs équivalents japonais !
Plus nombreux, mieux formés, mieux équipés, les pilotes américains ont de surcroît l’avantage d’opérer au sein de Task Group incomparablement plus homogènes puisque composés de bâtiments affichant tous peu ou prou les mêmes performances, alors que les pilotes japonais, eux, sont partagés entre escadrilles terrestres et navales, et entre "vrais" porte-avions et ersatz affichant parfois jusqu’à dix nœuds de moins !
Et peut-être plus important encore, les Américains bénéficient de l’avantage que confère toujours la dynamique de la victoire : depuis des mois, ils n’ont en effet connu que cela alors que les Japonais, eux, n’ont au contraire vécu que l’amertume de la défaite.
Les pilotes japonais, il est vrai, sont sans doute davantage disposés à sacrifier leur vie pour leur pays et leur Empereur mais, comme maintes fois mentionné dans ces chroniques, aucun connard n’a jamais gagné une guerre en se sacrifiant héroïquement pour l’un ou pour l’autre…
(1) les Independance sont des porte-avions légers construits sur des coques inachevées de croiseurs de la classe Cleveland. Leurs modestes dimensions ne leur permettent d’embarquer qu’une trentaine d’avions, mais leur vitesse les autorise en revanche à opérer de concert avec les porte-avions lourds, et à effectuer les mêmes missions qu’eux
Pour s’emparer des îles Mariannes, la 5ème Flotte de Spruance dispose en effet de sept cuirassés, d’une vingtaine de croiseurs lourds et légers, mais aussi, et surtout, de sept porte-avions lourds de la classe Essex, et de huit légers de la classe Independance (1), soit d’une capacité aéronavale d’environ 900 appareils qui, sauf sur le plan de l’autonomie, surclassent, et parfois largement, leurs équivalents japonais !
Plus nombreux, mieux formés, mieux équipés, les pilotes américains ont de surcroît l’avantage d’opérer au sein de Task Group incomparablement plus homogènes puisque composés de bâtiments affichant tous peu ou prou les mêmes performances, alors que les pilotes japonais, eux, sont partagés entre escadrilles terrestres et navales, et entre "vrais" porte-avions et ersatz affichant parfois jusqu’à dix nœuds de moins !
Et peut-être plus important encore, les Américains bénéficient de l’avantage que confère toujours la dynamique de la victoire : depuis des mois, ils n’ont en effet connu que cela alors que les Japonais, eux, n’ont au contraire vécu que l’amertume de la défaite.
Les pilotes japonais, il est vrai, sont sans doute davantage disposés à sacrifier leur vie pour leur pays et leur Empereur mais, comme maintes fois mentionné dans ces chroniques, aucun connard n’a jamais gagné une guerre en se sacrifiant héroïquement pour l’un ou pour l’autre…
(1) les Independance sont des porte-avions légers construits sur des coques inachevées de croiseurs de la classe Cleveland. Leurs modestes dimensions ne leur permettent d’embarquer qu’une trentaine d’avions, mais leur vitesse les autorise en revanche à opérer de concert avec les porte-avions lourds, et à effectuer les mêmes missions qu’eux
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