U-Go, ou l'ultime - et infructueuse - offensive de l'Armée japonaise en Birmanie |
... Imphal, 6 mars 1944
Car débutée le 5 février 1944 près d’Arakan, Ha-Go - l’attaque de diversion - met déjà clairement en évidence l’abime qui sépare désormais les unités japonaises contraintes de ne compter que sur elles-mêmes et qui, après trois semaines de combats infructueux, sont à court de munitions et carrément occupées à mourir de faim (!), de leurs rivales britanniques et indiennes, efficacement soutenues par leur Aviation de bombardement, et qui, même lorsqu’elles se retrouvent encerclées, peuvent toujours être ravitaillées par la voie des Airs.
Mauvais début donc,... qui ne dissuade pourtant pas Mutagushi de lancer son offensive principale, U-Go, en direction d’Imphal (6 mars) puis, face aux difficultés de celle-ci, vers Kohima (3 avril).
En 1942, et peut-être même en 1943, la dite offensive aurait certainement été couronnée de succès, mais plus en 1944, contre des troupes à présent aguerries, ayant douloureusement appris de leurs erreurs du passé, et bénéficiant quant à elles du soutien sans faille d’une Aviation qui bombarde ici, ravitaille là-bas, et achemine constamment renforts de troupes et d’Artillerie jusqu’aux endroits les plus exposés du Front !
Fidèles à leur habitude, et aussi parce qu’ils ne savent fondamentalement rien faire d’autre que d’attaquer, les Japonais s’obstinent, mais c’est peine perdue : fin juin, confrontés à ses soldats malades, affamés et qui - pire et plus incroyable encore - ont commencé à lui désobéir et à refuser d’attaquer (!), Mutagushi n’aura d’autre choix que de jeter l’éponge et d’ordonner l’arrêt de l’offensive, puis une retraite générale.
Car débutée le 5 février 1944 près d’Arakan, Ha-Go - l’attaque de diversion - met déjà clairement en évidence l’abime qui sépare désormais les unités japonaises contraintes de ne compter que sur elles-mêmes et qui, après trois semaines de combats infructueux, sont à court de munitions et carrément occupées à mourir de faim (!), de leurs rivales britanniques et indiennes, efficacement soutenues par leur Aviation de bombardement, et qui, même lorsqu’elles se retrouvent encerclées, peuvent toujours être ravitaillées par la voie des Airs.
Mauvais début donc,... qui ne dissuade pourtant pas Mutagushi de lancer son offensive principale, U-Go, en direction d’Imphal (6 mars) puis, face aux difficultés de celle-ci, vers Kohima (3 avril).
En 1942, et peut-être même en 1943, la dite offensive aurait certainement été couronnée de succès, mais plus en 1944, contre des troupes à présent aguerries, ayant douloureusement appris de leurs erreurs du passé, et bénéficiant quant à elles du soutien sans faille d’une Aviation qui bombarde ici, ravitaille là-bas, et achemine constamment renforts de troupes et d’Artillerie jusqu’aux endroits les plus exposés du Front !
Fidèles à leur habitude, et aussi parce qu’ils ne savent fondamentalement rien faire d’autre que d’attaquer, les Japonais s’obstinent, mais c’est peine perdue : fin juin, confrontés à ses soldats malades, affamés et qui - pire et plus incroyable encore - ont commencé à lui désobéir et à refuser d’attaquer (!), Mutagushi n’aura d’autre choix que de jeter l’éponge et d’ordonner l’arrêt de l’offensive, puis une retraite générale.
Au final cette ultime offensive japonaise en Birmanie aura coûté à l'Empire plus de 60 000 tués et blessés, bien davantage victimes - comme c’est la règle dans cette région - d’épuisement et de maladies que des balles britanniques…
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