Soldats examinant des sous-marins de poche japonais abandonnés, Kiska, septembre 1943 |
… Kiska 7 août 1943
Pour l'île de Kiska et ses 280 km2, le commandement américain, échaudé par la calamiteuse expérience d’Attu, décide alors de mettre les petits plats dans les grands, et de mobiliser cette fois plus de 30 000 hommes (!) dont l’action sera facilitée - du moins l’espère-t-on - par plusieurs jours de bombardements aériens et navals intensifs sur les positions japonaises.
Mais dans cette contrée perdue du bout du monde, fréquemment soumises à des conditions météorologiques extrêmes, réunir pareille force n’est pas un mince affaire, et ce n’est donc que le 7 août, soit plus de deux mois après la reconquête d’Attu, que l’Operation Cottage peut finalement être lancée sur Kiska, une opération malheureusement tout aussi confuse et qui coûte aux Américains, mais aussi à leurs alliés canadiens, plus de 300 tués et blessés… tous victimes de mines et de pièges divers, mais aussi de tirs amis et, une nouvelle fois, du gel !
Car trois semaines auparavant, le Haut-commandement japonais, après avoir admis que l’île était proprement indéfendable, et surtout impossible à secourir par mer faute de moyens et, déjà, de mazout, a tout simplement et fort discrètement procédé à son évacuation complète, laquelle, bien que suspectée par l'État-major américain, n'a pourtant pas dissuadé celui-ci d'y lancer un débarquement en bonne et due forme !
Dit autrement, et qu’ils soient Américains ou Canadiens, tous les soldats officiellement tués ou blessés "au combat" lors de cette ultime phase de la reconquête des Aléoutiennes l’ont été pour rien !
Montrez-moi un héros, je vous montrerai une tragédie…
Pour l'île de Kiska et ses 280 km2, le commandement américain, échaudé par la calamiteuse expérience d’Attu, décide alors de mettre les petits plats dans les grands, et de mobiliser cette fois plus de 30 000 hommes (!) dont l’action sera facilitée - du moins l’espère-t-on - par plusieurs jours de bombardements aériens et navals intensifs sur les positions japonaises.
Mais dans cette contrée perdue du bout du monde, fréquemment soumises à des conditions météorologiques extrêmes, réunir pareille force n’est pas un mince affaire, et ce n’est donc que le 7 août, soit plus de deux mois après la reconquête d’Attu, que l’Operation Cottage peut finalement être lancée sur Kiska, une opération malheureusement tout aussi confuse et qui coûte aux Américains, mais aussi à leurs alliés canadiens, plus de 300 tués et blessés… tous victimes de mines et de pièges divers, mais aussi de tirs amis et, une nouvelle fois, du gel !
Car trois semaines auparavant, le Haut-commandement japonais, après avoir admis que l’île était proprement indéfendable, et surtout impossible à secourir par mer faute de moyens et, déjà, de mazout, a tout simplement et fort discrètement procédé à son évacuation complète, laquelle, bien que suspectée par l'État-major américain, n'a pourtant pas dissuadé celui-ci d'y lancer un débarquement en bonne et due forme !
Dit autrement, et qu’ils soient Américains ou Canadiens, tous les soldats officiellement tués ou blessés "au combat" lors de cette ultime phase de la reconquête des Aléoutiennes l’ont été pour rien !
Montrez-moi un héros, je vous montrerai une tragédie…
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