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| Cadavres de Dresde entassés sur un "grill" pour incinération, selon la méthode inaugurée à Treblinka |
… Dresde, 13 février 1945
Le 13 février 1945, les Britanniques bombardent Dresde, suivis le lendemain par les Américains.
Pour les premiers, c’est une manière de venger le fait que 180 fusées V1 et V2 - le total le plus important jamais enregistré - se sont abattus sur l'Angleterre cette semaine-là; pour les seconds, c’est une manière de tenir la promesse faite à Staline quelques jours plus tôt, de paralyser toutes les voies de communication ferroviaire acheminant des renforts allemands vers le front de l'Est.
A l’énoncé des pertes civiles, Joseph Goebbels, entre dans une colère noire, jure de faire exécuter autant de prisonniers de guerre anglo-américains qu'il y a eu de civils allemands tués dans ce bombardement.
Hitler est lui aussi favorable à cette idée qui, parce qu’elle reviendrait à renier toutes les lois de la guerre, contraindrait peut-être les troupes allemandes, par crainte des représailles, à se battre jusqu'à la mort.
Mais l’État-major s’y oppose et, pour une fois, réussit à le convaincre d’y renoncer, incitant dès lors Goebbels à changer de tactique et à plutôt organiser une sorte de "tourisme des cendres", où tous les soldats allemands ayant de la famille à Dresde se verront accorder une permission exceptionnelle, dont il espère qu'elle les convaincra, au retour, de combattre avec un désir de vengeance renouvelé.
Mauvais calcul puisque la vision cauchemardesque de cette grande ville allemande entièrement réduite en cendres va plutôt les inciter à vouloir en finir au plus vite avec la guerre et, à l’Ouest du moins, à se rendre en masse à leurs adversaires.
On peut être Grand Maître de la Propagande et manquer cruellement de flair…
Le 13 février 1945, les Britanniques bombardent Dresde, suivis le lendemain par les Américains.
Pour les premiers, c’est une manière de venger le fait que 180 fusées V1 et V2 - le total le plus important jamais enregistré - se sont abattus sur l'Angleterre cette semaine-là; pour les seconds, c’est une manière de tenir la promesse faite à Staline quelques jours plus tôt, de paralyser toutes les voies de communication ferroviaire acheminant des renforts allemands vers le front de l'Est.
A l’énoncé des pertes civiles, Joseph Goebbels, entre dans une colère noire, jure de faire exécuter autant de prisonniers de guerre anglo-américains qu'il y a eu de civils allemands tués dans ce bombardement.
Hitler est lui aussi favorable à cette idée qui, parce qu’elle reviendrait à renier toutes les lois de la guerre, contraindrait peut-être les troupes allemandes, par crainte des représailles, à se battre jusqu'à la mort.
Mais l’État-major s’y oppose et, pour une fois, réussit à le convaincre d’y renoncer, incitant dès lors Goebbels à changer de tactique et à plutôt organiser une sorte de "tourisme des cendres", où tous les soldats allemands ayant de la famille à Dresde se verront accorder une permission exceptionnelle, dont il espère qu'elle les convaincra, au retour, de combattre avec un désir de vengeance renouvelé.
Mauvais calcul puisque la vision cauchemardesque de cette grande ville allemande entièrement réduite en cendres va plutôt les inciter à vouloir en finir au plus vite avec la guerre et, à l’Ouest du moins, à se rendre en masse à leurs adversaires.
On peut être Grand Maître de la Propagande et manquer cruellement de flair…

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