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| La Chancellerie du Reich, après sa capture par les Soviétiques |
… sur le papier, l’ultime habitat d’Hitler bénéficie également de tous les moyens de communication nécessaires pour continuer à superviser la conduite de la guerre, mais le problème, c’est que les troupes soviétiques avancent désormais de jour comme de nuit, et parfois de 60 à 70 kilomètres par jour, ce qui perturbe terriblement la chaîne de commandement allemande.
Relevés au crépuscule, les emplacements des positions russes sont transmis par la voie hiérarchique jusqu'à l'État-Major de l'OKH, où ils arrivent vers 08H00 du matin.
Mais il faut ensuite les incorporer au rapport quotidien, systématiquement transmis à Hitler pour sa traditionnelle conférence de midi, laquelle peut encore durer des heures avant que les "ordres personnels du Führer", le plus souvent irréalistes, soient expédiés vers le Front.
Quand ils arrivent enfin aux premières lignes, plus de 24 heures se sont souvent écoulées,... et les Russes se trouvent déjà 40, 50 ou 60 kilomètres plus loin (!)
Conséquence inévitable, Hitler se retrouve, cette fois involontairement, de plus en plus coupé des réalités et s'enfonce dans une dépression de plus en plus sévère : contemplant jour après jour des cartes constellées de petits drapeaux qu'il lui suffit de déplacer ici ou là, le Maître du Troisième Reich s'avère plus que jamais incapable d'appréhender la réalité du terrain, et en particulier les difficultés qu'éprouve l'armée allemande, constamment harcelée par les attaques alliées et désormais à court d'essence, de munitions mais surtout de soldats, pour se rendre du point A au point B qui, sur sa carte à lui, ne sont pourtant distants que de quelques centimètres !
Relevés au crépuscule, les emplacements des positions russes sont transmis par la voie hiérarchique jusqu'à l'État-Major de l'OKH, où ils arrivent vers 08H00 du matin.
Mais il faut ensuite les incorporer au rapport quotidien, systématiquement transmis à Hitler pour sa traditionnelle conférence de midi, laquelle peut encore durer des heures avant que les "ordres personnels du Führer", le plus souvent irréalistes, soient expédiés vers le Front.
Quand ils arrivent enfin aux premières lignes, plus de 24 heures se sont souvent écoulées,... et les Russes se trouvent déjà 40, 50 ou 60 kilomètres plus loin (!)
Conséquence inévitable, Hitler se retrouve, cette fois involontairement, de plus en plus coupé des réalités et s'enfonce dans une dépression de plus en plus sévère : contemplant jour après jour des cartes constellées de petits drapeaux qu'il lui suffit de déplacer ici ou là, le Maître du Troisième Reich s'avère plus que jamais incapable d'appréhender la réalité du terrain, et en particulier les difficultés qu'éprouve l'armée allemande, constamment harcelée par les attaques alliées et désormais à court d'essence, de munitions mais surtout de soldats, pour se rendre du point A au point B qui, sur sa carte à lui, ne sont pourtant distants que de quelques centimètres !
1 commentaire:
Bonjour! bravo pour le blog...
Cette photo est étonnante on apprécie tout le Kolossal de cette Nouvelle Chancellerie (dont l'architecte était l'inévitable Albert Speer et qui était décorée de statues du non moins inévitable Arno Breker...
La hauteur des plafonds (où ce qu'il en reste) semble écraser les soldats...on est dans les 10 mètres de Hauteur sous plafond, un vrai non-sens même pour une pièce d'apparat....Speer avait prévu aussi une coupole gigantesque (une copie du Panthéon de Paris agrandie 7ou 8 fois...il avait même calculé que le volume en était si vaste que par temps humide des nuages pourraient s'y former....du vrai délire de mégalo!
Les ruines ont été récupérées et concassées par les soviétiques pour en faire un monument à leurs morts en pleiion Berlin-Est...juste retour des choses
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