Dans la neige, des soldats allemands s'efforcent de progresser vers Moscou |
La neige, qui s’est abattue pour la première fois sur la Wolsschanze
le 30 septembre, ne semble pour l’heure pas trop affecter Hitler qui,
le 9 octobre, affiche encore son optimisme et sa conviction que "le
Russe est fini".
Dans les jours suivants, les nouvelles en provenance du Front se font cependant de moins en moins rassurantes : engluées dans la boue, les forces du maréchal von Bock ne progressent plus qu’à allure de tortue vers Moscou, et si le gel, qui ne tarde pas à s’installer, a ensuite l’avantage de permettre à nouveau le passage du charroi, il ne manque pas de faire aussitôt grelotter les soldats, qui ne disposent d’aucun équipement d’hiver.
Dans les jours suivants, les nouvelles en provenance du Front se font cependant de moins en moins rassurantes : engluées dans la boue, les forces du maréchal von Bock ne progressent plus qu’à allure de tortue vers Moscou, et si le gel, qui ne tarde pas à s’installer, a ensuite l’avantage de permettre à nouveau le passage du charroi, il ne manque pas de faire aussitôt grelotter les soldats, qui ne disposent d’aucun équipement d’hiver.
"Le 30 octobre, alors
qu’il se rendait à la salle des cartes, Hitler rencontra l'amiral
Wilhelm Canaris (1) et lui demanda avec inquiétude s'il avait des
nouvelles du Front.
Canaris lui expliqua sans équivoque que la situation était effectivement mauvaise et que les troupes étaient en difficultés. Le lendemain, le 1er novembre, la neige s'installa pour la première fois durablement au quartier-général.
(…) Dans les jours suivants, alors que les forces de von Bock progressaient au milieu d’une tempête de neige, Hitler fut incapable de se détendre aussi longtemps qu’on ne lui eut pas annoncé le succès de leur offensive. Le premier rapport confirma que l'avance s'était bien déroulée, mais une fois de plus, celle-ci ne tarda pas à s’affaiblir. Jour après jour, les pièces du désastre se mettaient en place - l'offensive allemande s'épuisait".
(1) chef des renseignements militaires allemands
(2) Baxter, op cit
Canaris lui expliqua sans équivoque que la situation était effectivement mauvaise et que les troupes étaient en difficultés. Le lendemain, le 1er novembre, la neige s'installa pour la première fois durablement au quartier-général.
(…) Dans les jours suivants, alors que les forces de von Bock progressaient au milieu d’une tempête de neige, Hitler fut incapable de se détendre aussi longtemps qu’on ne lui eut pas annoncé le succès de leur offensive. Le premier rapport confirma que l'avance s'était bien déroulée, mais une fois de plus, celle-ci ne tarda pas à s’affaiblir. Jour après jour, les pièces du désastre se mettaient en place - l'offensive allemande s'épuisait".
(1) chef des renseignements militaires allemands
(2) Baxter, op cit
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