6500 - La route du Wolfsschanze est ouverte

Hitler, avec le Comte Ciano, à la Chancellerie, au lendemain de son retour triomphal

... si l'Histoire s'était arrêtée là, ou plus exactement si Hitler avait fini par trouver un modus vivendi avec la Grande-Bretagne et avait, surtout, renoncé à se lancer dans une nouvelle guerre, cette fois à l'Est et contre l'URSS, le visage de l'Europe que nous connaissons aujourd'hui aurait été radicalement différent, et Albert Speer aurait sans doute fini par mener à bien les grandioses projets architecturaux rêvés par Hitler.

Seulement voilà : Hitler, lui, n'a aucune intention d'en rester là !

Passés les premiers jours d'adulation qui ont suivi son retour triomphal à Berlin, et qui lui ont permis de reprendre directement contact avec son peuple, le Führer préfère en effet s'en retourner à son splendide isolement, à la Chancellerie bien sûr, mais aussi, et surtout, au Berghof et à bord de son train spécial, où il va notamment recevoir Franco et Pétain.

Pire encore : dès le début du mois de septembre, il donne même instruction à l'Armée, et à Fritz Todt, de dénicher et de lui bâtir au plus vite un nouveau quartier-général de campagne proche du nouveau Front qu'il se propose d'ouvrir bientôt à l'Est

Bénéficiant de toute l'expérience acquise au Felsennest, au Wolfsschlucht, et finalement au Tannenberg,  et conçu pour une bien plus longue durée de présence, ce nouveau Führerhauptquartier se devra naturellement d'être bien plus vaste, bien mieux équipé, bien mieux protégé, et en un mot bien meilleur, que ses prédécesseurs.

La route du Wolfsschanze est ouverte...