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| Victor-Emmanuel III et le maréchal Badoglio, en 1943 |
* En dépit de tous ses efforts pour sauver son trône, et la monarchie, le Roi Victor-Emmanuel III, qui avait déjà abdiqué en faveur de son fils Umberto en mai 1946, n’eut d’autre choix que d’accepter le verdict du référendum qui, le 2 juin 1946, fit de l’Italie une République et frappa d’indignité toute la Maison de Savoie, laquelle demeura interdite de séjour sur le territoire italien pendant des décennies. Exilé en Égypte, auprès du Roi Farouk, Victor-Emmanuel y décéda en décembre 1947, l'Italie n'acceptant pour sa part le retour de ses restes qu'en 2017. Longtemps exilé au Portugal, son fils Umberto, dernier et très éphémère Roi d’Italie, mourut quant à lui à Genève, en mars 1983, mais son fils Victor-Emmanuel et son petit-fils Emmanuel-Philibert ne furent autorisés à revenir en Italie qu'en 2002.
* Ultime commandant des forces allemandes en Italie, le général Heinrich von Vietinghoff se constitua prisonnier, et passa ensuite plus de deux ans dans un camp britannique, jusqu’à sa libération en septembre 1947. Il mourut en 1952
* après avoir négocié durant plusieurs mois la reddition des troupes allemandes d’Italie avec l’OSS d’Allen Dulles, et finalement signé celle-ci le 29 avril 1945 au Palais Royal de Caserte, le SS-Obergruppenführer und General der Waffen-SS Karl Wolff fut arrêté par les Alliés, puis libéré en 1947. A nouveau arrêté et jugé, mais cette fois par les nouvelles autorités allemandes, il sortit de prison en 1952 pour devenir directeur… d’une agence de publicité (!) Rejugé en 1964 après la révélation de son rôle dans la déportation des Juifs, il fut cette fois condamné à quinze années d’emprisonnement, mais néanmoins libéré en 1971, avant de mourir en 1984. Agent double au profit des Alliés pour les uns, simple et vulgaire opportuniste pour les autres, le rôle exact de Karl Wolff dans les événements des derniers mois de la guerre est encore aujourd’hui sujet à controverses…
* Ultime commandant des forces allemandes en Italie, le général Heinrich von Vietinghoff se constitua prisonnier, et passa ensuite plus de deux ans dans un camp britannique, jusqu’à sa libération en septembre 1947. Il mourut en 1952
* après avoir négocié durant plusieurs mois la reddition des troupes allemandes d’Italie avec l’OSS d’Allen Dulles, et finalement signé celle-ci le 29 avril 1945 au Palais Royal de Caserte, le SS-Obergruppenführer und General der Waffen-SS Karl Wolff fut arrêté par les Alliés, puis libéré en 1947. A nouveau arrêté et jugé, mais cette fois par les nouvelles autorités allemandes, il sortit de prison en 1952 pour devenir directeur… d’une agence de publicité (!) Rejugé en 1964 après la révélation de son rôle dans la déportation des Juifs, il fut cette fois condamné à quinze années d’emprisonnement, mais néanmoins libéré en 1971, avant de mourir en 1984. Agent double au profit des Alliés pour les uns, simple et vulgaire opportuniste pour les autres, le rôle exact de Karl Wolff dans les événements des derniers mois de la guerre est encore aujourd’hui sujet à controverses…
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