Faux tank Sherman à Anzio, 21 mai 1944 |
… Anzio, 23 mai 1944, 05h45
A l’aube du 23 mai, et conformément à une routine désormais bien établie, près de 1 500 pièces de tout calibre commencent donc à pilonner les positions allemandes autour d’Anzio, relayées après quarante minutes par les incessants passage des chasseurs bombardiers chargés de l’appui rapproché des soldats et des tanks qui se précipitent bientôt à l’attaque.
Conformément à leur détestable habitude, les Allemands sont cependant loin de battre en retraite et de s’avouer vaincus : après seulement un jour de combat, la 1ère D.B. américaine perd même une centaine de chars, soit plus du tiers de ses effectifs, et la 3ème D.I. pas loin d’un millier d’hommes !
Les Allemands, donc, plient mais ne rompent pas,… pour l’instant du moins car autant Mackensen que Kesselring sont parfaitement conscient du fait que leurs troupes ne pourront se maintenir qu’à la condition de recevoir rapidement d’importants renforts, et en particulier celui de la Division Panzer Hermann Goering.
Si Mackensen, trompé par la diversion le long du littoral, s’empresse de la réclamer pour ce secteur du Front, Kesselring, lui, a mieux compris la manœuvre alliée : il devine que le véritable but du 6ème Corps vise en fait à couper la Route nationale 6 à hauteur de Valmontone, privant ainsi de toute possibilité de retraite une 10ème Armée quant à elle occupée à refluer depuis Cassino, ce pourquoi ordonne-t-il plutôt aux Panzers de foncer vers cette localité afin de maintenir la route ouverte
Le problème, c’est que la dite division a été envoyée au repos à quelque 250 kms du Front, et ne pourra de toute manière rouler que de nuit, en raison de l’écrasante supériorité aérienne des Alliés…
A l’aube du 23 mai, et conformément à une routine désormais bien établie, près de 1 500 pièces de tout calibre commencent donc à pilonner les positions allemandes autour d’Anzio, relayées après quarante minutes par les incessants passage des chasseurs bombardiers chargés de l’appui rapproché des soldats et des tanks qui se précipitent bientôt à l’attaque.
Conformément à leur détestable habitude, les Allemands sont cependant loin de battre en retraite et de s’avouer vaincus : après seulement un jour de combat, la 1ère D.B. américaine perd même une centaine de chars, soit plus du tiers de ses effectifs, et la 3ème D.I. pas loin d’un millier d’hommes !
Les Allemands, donc, plient mais ne rompent pas,… pour l’instant du moins car autant Mackensen que Kesselring sont parfaitement conscient du fait que leurs troupes ne pourront se maintenir qu’à la condition de recevoir rapidement d’importants renforts, et en particulier celui de la Division Panzer Hermann Goering.
Si Mackensen, trompé par la diversion le long du littoral, s’empresse de la réclamer pour ce secteur du Front, Kesselring, lui, a mieux compris la manœuvre alliée : il devine que le véritable but du 6ème Corps vise en fait à couper la Route nationale 6 à hauteur de Valmontone, privant ainsi de toute possibilité de retraite une 10ème Armée quant à elle occupée à refluer depuis Cassino, ce pourquoi ordonne-t-il plutôt aux Panzers de foncer vers cette localité afin de maintenir la route ouverte
Le problème, c’est que la dite division a été envoyée au repos à quelque 250 kms du Front, et ne pourra de toute manière rouler que de nuit, en raison de l’écrasante supériorité aérienne des Alliés…
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