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| Le K5 Leopold, reconstruit aux USA avec les pièces des deux exemplaires d'Anzio |
... malgré leurs indéniables qualités, les deux K5 expédiés à Anzio, que les soldats alliés, en raison du bruit de train provoqué par leurs projectiles, vont rapidement surnommer "Anzio Annie" et "Anzio Express" n'en demeurent pas moins fort vulnérables à un ennemi - l'avion - qui, depuis la 1ère G.M., a accompli des progrès formidables et est désormais en mesure de frapper bien plus loin et bien plus fort que n'importe quel canon ferroviaire, fut-il aussi évolué qu'un K5.
Heureusement pour eux, les Allemands disposent d'un solide atout dans leur manche, en l'occurrence, et une fois de plus, l'épouvantable relief italien qui, en plus de receler d'innombrables vallées et collines, abrite également, et depuis le début de l'ère moderne, une impressionnante quantité de tunnels ferroviaires invulnérables aux attaques aériennes et sous lesquels il est très facile de dissimuler un canon, fut-il long d'une trentaine de mètres, de l'en faire sortir juste quelques minutes avant le tir, puis de l'y replier aussitôt après ou à la moindre alerte.
De fait, malgré tous les efforts déployés, jamais l'Aviation alliée ne sera en mesure de faire taire les deux K5 qui, jusqu'au 18 mai 1944 et l'effondrement final de la Ligne Gustave, vont tranquillement se relayer pour faire pleuvoir les obus sur le camp retranché d'Anzio avant de se replier sur la petite ville de Citavecchia, près de Rome, où les Américains les découvriront, partiellement sabotés, sur une voie de garage, le 7 juin suivant.
Expédiées aux États-Unis, les pièces de ces deux canons donneront naissance, après la guerre, à un nouveau K5 - aujourd'hui exposé en Virginie - utilisé lors de différents tests qui serviront notamment à l'élaboration du canon atomique M65... "Atomic Annie" de même calibre, lui aussi construit à une vingtaine d'exemplaires, lesquels, bien que désormais irrémédiablement déclassés par les missiles, demeureront en service dans l'armée américaine jusqu'en 1963
Mais ceci est une autre histoire (1)...
(1) sur la brève carrière des "Atomic Annie" : Saviez-vous que 2271 et 2272
Heureusement pour eux, les Allemands disposent d'un solide atout dans leur manche, en l'occurrence, et une fois de plus, l'épouvantable relief italien qui, en plus de receler d'innombrables vallées et collines, abrite également, et depuis le début de l'ère moderne, une impressionnante quantité de tunnels ferroviaires invulnérables aux attaques aériennes et sous lesquels il est très facile de dissimuler un canon, fut-il long d'une trentaine de mètres, de l'en faire sortir juste quelques minutes avant le tir, puis de l'y replier aussitôt après ou à la moindre alerte.
De fait, malgré tous les efforts déployés, jamais l'Aviation alliée ne sera en mesure de faire taire les deux K5 qui, jusqu'au 18 mai 1944 et l'effondrement final de la Ligne Gustave, vont tranquillement se relayer pour faire pleuvoir les obus sur le camp retranché d'Anzio avant de se replier sur la petite ville de Citavecchia, près de Rome, où les Américains les découvriront, partiellement sabotés, sur une voie de garage, le 7 juin suivant.
Expédiées aux États-Unis, les pièces de ces deux canons donneront naissance, après la guerre, à un nouveau K5 - aujourd'hui exposé en Virginie - utilisé lors de différents tests qui serviront notamment à l'élaboration du canon atomique M65... "Atomic Annie" de même calibre, lui aussi construit à une vingtaine d'exemplaires, lesquels, bien que désormais irrémédiablement déclassés par les missiles, demeureront en service dans l'armée américaine jusqu'en 1963
Mais ceci est une autre histoire (1)...
(1) sur la brève carrière des "Atomic Annie" : Saviez-vous que 2271 et 2272
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