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| Troupes britanniques embarquant à Messine en vue de l'Opération Baytown |
… pour s’emparer de Salerne dans le cadre de l’Opération Avalanche, Clark va donc, pour la première fois, mener au combat la 5ème Armée américaine, composée du 6ème Corps d’Armée américain (qui comprend notamment une division de Rangers et la 82ème Aéroportée) mais aussi, et curieusement, le 10ème Corps d’Armée britannique, soit un total de 9 divisions et environ 85 000 hommes de troupe.
Même en tenant compte de la présence, en guise de soutien ou de couverture, de huit porte-avions de divers tonnages (dont deux porte-avions lourds), de quatre cuirassés, d’une douzaine de croiseurs, et d’une kyrielle de bâtiments plus petits, ce n’est guère, ce pourquoi se propose-t-on de lancer, quelques jours auparavant, un autre débarquement 500 kms plus au sud, et plus précisément à Reggio di Calabria, c-à-d de l’autre côté de ce Détroit de Messine que les germano-italiens ont eux-mêmes emprunté, non sans succès, lors de leur retraite de Sicile, en aout.
Confiée à des éléments de la 8ème Armée britannique du général Montgomery, cette Opération Baytown n’est cependant qu’une manœuvre de diversion qui vise à attirer le regard, et les moyens, de l’ennemi, et à les distraire ainsi des plages de Salerne.
Sans surprise, Monty, qui n’accepte jamais que les premiers rôles, n’a cessé d’élever des objections contre ce qu’il considère comme un inutile gaspillage de ressources, qui le condamne de surcroît à ne faire que de la figuration au profit de ce jeune débutant de Clark avec lequel il devra, au bout du compte faire jonction.
Mais, histoire de compliquer encore un peu plus les choses, c’est alors que les Italiens entrent en scène…
Même en tenant compte de la présence, en guise de soutien ou de couverture, de huit porte-avions de divers tonnages (dont deux porte-avions lourds), de quatre cuirassés, d’une douzaine de croiseurs, et d’une kyrielle de bâtiments plus petits, ce n’est guère, ce pourquoi se propose-t-on de lancer, quelques jours auparavant, un autre débarquement 500 kms plus au sud, et plus précisément à Reggio di Calabria, c-à-d de l’autre côté de ce Détroit de Messine que les germano-italiens ont eux-mêmes emprunté, non sans succès, lors de leur retraite de Sicile, en aout.
Confiée à des éléments de la 8ème Armée britannique du général Montgomery, cette Opération Baytown n’est cependant qu’une manœuvre de diversion qui vise à attirer le regard, et les moyens, de l’ennemi, et à les distraire ainsi des plages de Salerne.
Sans surprise, Monty, qui n’accepte jamais que les premiers rôles, n’a cessé d’élever des objections contre ce qu’il considère comme un inutile gaspillage de ressources, qui le condamne de surcroît à ne faire que de la figuration au profit de ce jeune débutant de Clark avec lequel il devra, au bout du compte faire jonction.
Mais, histoire de compliquer encore un peu plus les choses, c’est alors que les Italiens entrent en scène…
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