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| Les Balkans en 1878 |
…San Stefano (Constantinople), 3 mars 1878
Si l’Empire ottoman se voit régulièrement qualifié d"Homme malade de l’Europe", les Balkans en sont quant à eux la "poudrière".
Mais s'il en est ainsi, et si la dite poudrière, en ce début du 20ème siècle, inquiéte fortement les Chancelleries européennes, celles-ci n’ont en vérité qu’elles-mêmes à blâmer !
En effet, dans les Balkans, l'Empire ottoman a longtemps eut l'avantage d'arbitrer, et surtout de placer sous l'éteignoir, l'incroyable mosaïque de nationalités, d'ethnies et de religions qui ne demandaient trop souvent qu'à en découdre.
Mais en janvier 1878, au terme d'une guerre perdue contre la Russie, le dit Empire a été contraint d’abandonner sa maîtrise sur la plus grande partie de la région, et reconnaître, par le Traité de San Stefano, l'indépendance des divers États chrétiens des Balkans.
Le problème, c'est qu'à Paris, Vienne, Berlin et, surtout, Londres, chacun s’est alors mis à redouter de voir l'hégémonie ottomane remplacée au pied levé... par une hégémonie russe !
Même s'ils profitent depuis des décennies, de la lente désintégration de l'Empire ottoman, les Britanniques n'ont cependant aucune envie de voir la Mer noire transformée en lac russe,… ni la marine de guerre russe accéder librement à la Méditerranée par le Bosphore à la faveur d'un complet effondrement de l'ancienne puissance ottomane...
Si l’Empire ottoman se voit régulièrement qualifié d"Homme malade de l’Europe", les Balkans en sont quant à eux la "poudrière".
Mais s'il en est ainsi, et si la dite poudrière, en ce début du 20ème siècle, inquiéte fortement les Chancelleries européennes, celles-ci n’ont en vérité qu’elles-mêmes à blâmer !
En effet, dans les Balkans, l'Empire ottoman a longtemps eut l'avantage d'arbitrer, et surtout de placer sous l'éteignoir, l'incroyable mosaïque de nationalités, d'ethnies et de religions qui ne demandaient trop souvent qu'à en découdre.
Mais en janvier 1878, au terme d'une guerre perdue contre la Russie, le dit Empire a été contraint d’abandonner sa maîtrise sur la plus grande partie de la région, et reconnaître, par le Traité de San Stefano, l'indépendance des divers États chrétiens des Balkans.
Le problème, c'est qu'à Paris, Vienne, Berlin et, surtout, Londres, chacun s’est alors mis à redouter de voir l'hégémonie ottomane remplacée au pied levé... par une hégémonie russe !
Même s'ils profitent depuis des décennies, de la lente désintégration de l'Empire ottoman, les Britanniques n'ont cependant aucune envie de voir la Mer noire transformée en lac russe,… ni la marine de guerre russe accéder librement à la Méditerranée par le Bosphore à la faveur d'un complet effondrement de l'ancienne puissance ottomane...
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