Civils crétois après la prise de l'île : ils méritaient un meilleur sort... |
... et l’ironie voulut que Mussolini, qui avait pourtant initié une guerre contre la Grèce, et qui ne l’avait fait que dans le seul but de redorer son blason auprès du puissant allié allemand, se retrouva exclu de la Bataille de Grèce puis, un mois plus tard, de celle de Crète, et ne se voit accordé au bout du compte qu’un fort modeste strapontin, sous la forme d’une participation militaire a minima et qui relevait d’abord et avant tout du symbole.
Symbolique, l’armée grecque, en revanche, ne l’était pas : contre toute attente, en dépit d’un armement qui frisait trop souvent le ridicule et, il faut bien le dire, en dépit de la condescendance que leur témoignaient trop souvent leurs alliés britanniques, les soldats grecs se comportèrent même brillamment, en Grèce continentale d’abord, en Crète ensuite, et auraient assurément mérité un bien meilleur sort que de se voir finalement abandonnés à deux reprises par les dits alliés, et contraints à deux reprises à la reddition et aux camps de prisonniers.
Un meilleur sort, c’est également ce qu’auraient mérité les civils grecs et crétois qui, non contents de se voir entraînés bien malgré eux dans une guerre contre l’Allemagne, se retrouvèrent eux aussi abandonnés par la Grande-Bretagne, puis occupés pendant quatre ans par le Reich allemand, et dans des conditions bien pires que celles que subirent les civils de France, de Hollande ou de Belgique, des conditions qui, à maints égards, préfiguraient d’ailleurs celles qu’Adolf Hitler allait réserver aux civils d’une URSS qui fut envahie un mois à peine après la fin de la Bataille de Crète.
Mais ceci est une autre Histoire...
Symbolique, l’armée grecque, en revanche, ne l’était pas : contre toute attente, en dépit d’un armement qui frisait trop souvent le ridicule et, il faut bien le dire, en dépit de la condescendance que leur témoignaient trop souvent leurs alliés britanniques, les soldats grecs se comportèrent même brillamment, en Grèce continentale d’abord, en Crète ensuite, et auraient assurément mérité un bien meilleur sort que de se voir finalement abandonnés à deux reprises par les dits alliés, et contraints à deux reprises à la reddition et aux camps de prisonniers.
Un meilleur sort, c’est également ce qu’auraient mérité les civils grecs et crétois qui, non contents de se voir entraînés bien malgré eux dans une guerre contre l’Allemagne, se retrouvèrent eux aussi abandonnés par la Grande-Bretagne, puis occupés pendant quatre ans par le Reich allemand, et dans des conditions bien pires que celles que subirent les civils de France, de Hollande ou de Belgique, des conditions qui, à maints égards, préfiguraient d’ailleurs celles qu’Adolf Hitler allait réserver aux civils d’une URSS qui fut envahie un mois à peine après la fin de la Bataille de Crète.
Mais ceci est une autre Histoire...
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