Le Lupo, rentrant au port après le combat du 21 mai 1941 |
... 30 kms au large de La Canée, 21 mai 1941, 23h30
Mais la menace aérienne est néanmoins telle que la force rapide ne pourra opérer que de nuit, et n’aura d’autre choix que de retraiter à toute vitesse vers le sud bien avant les premières lueurs de l’aube.
Sage précaution en vérité, puisqu'un premier raid, mené dans la nuit du 20 au 21 mai, n’a repéré aucun navire de débarquement ennemi, mais s’est en revanche soldé par la perte du destroyer Juno qui, attaqué dans la matinée par un bombardier non pas allemand mais italien (!), a sombré en moins de deux minutes avec la plus grande partie de son équipage.
Il en faudrait cependant bien plus pour dissuader Cunningham et l'empêcher de lancer un raid en tout point identique dans la soirée du lendemain.
Et cette fois, le succès est au rendez-vous : sur le coup de 23h30, le radar du destroyer Janus repère en effet la fameuse "flotte de débarquement" allemande, ou plus exactement la première d'entre elle, soit une vingtaine de caïques escortée par le fort modeste torpilleur italien Lupo qui, plutôt que de fuir à toute vapeur comme on s'y attendrait presque, décide au contraire d'engager la force britannique, laquelle comprend tout de même quatre destroyers et trois croiseurs légers, tous bien plus gros et mieux armés que lui !
Un acte de bravoure qui démontre au moins que, dans cette guerre, "Italie" ne rime pas forcément avec "plaisanterie", mais un acte néanmoins inutile puisque le pauvre Lupo, canonné par toute la ligne anglaise, est bientôt touché à plusieurs reprises, et mis hors de combat (1), permettant à ses adversaires de reporter tous leurs efforts sur la destruction du convoi.
Une destruction qui s'apparente en fait à un massacre...
(1) l'héroïque Lupo survivra néanmoins à cet engagement : ramené à Tarente non sans avoir réussi au préalable à repêcher à l'aube une bonne partie des naufragés du convoi, il sera finalement coulé par des appareils britanniques le 2 décembre 1942, lors d'une mission d'escorte vers Tobrouk
Mais la menace aérienne est néanmoins telle que la force rapide ne pourra opérer que de nuit, et n’aura d’autre choix que de retraiter à toute vitesse vers le sud bien avant les premières lueurs de l’aube.
Sage précaution en vérité, puisqu'un premier raid, mené dans la nuit du 20 au 21 mai, n’a repéré aucun navire de débarquement ennemi, mais s’est en revanche soldé par la perte du destroyer Juno qui, attaqué dans la matinée par un bombardier non pas allemand mais italien (!), a sombré en moins de deux minutes avec la plus grande partie de son équipage.
Il en faudrait cependant bien plus pour dissuader Cunningham et l'empêcher de lancer un raid en tout point identique dans la soirée du lendemain.
Et cette fois, le succès est au rendez-vous : sur le coup de 23h30, le radar du destroyer Janus repère en effet la fameuse "flotte de débarquement" allemande, ou plus exactement la première d'entre elle, soit une vingtaine de caïques escortée par le fort modeste torpilleur italien Lupo qui, plutôt que de fuir à toute vapeur comme on s'y attendrait presque, décide au contraire d'engager la force britannique, laquelle comprend tout de même quatre destroyers et trois croiseurs légers, tous bien plus gros et mieux armés que lui !
Un acte de bravoure qui démontre au moins que, dans cette guerre, "Italie" ne rime pas forcément avec "plaisanterie", mais un acte néanmoins inutile puisque le pauvre Lupo, canonné par toute la ligne anglaise, est bientôt touché à plusieurs reprises, et mis hors de combat (1), permettant à ses adversaires de reporter tous leurs efforts sur la destruction du convoi.
Une destruction qui s'apparente en fait à un massacre...
(1) l'héroïque Lupo survivra néanmoins à cet engagement : ramené à Tarente non sans avoir réussi au préalable à repêcher à l'aube une bonne partie des naufragés du convoi, il sera finalement coulé par des appareils britanniques le 2 décembre 1942, lors d'une mission d'escorte vers Tobrouk
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