Le parachutiste allemand : courageux, volontaire... et vulnérable |
… 19 mai 1941
Pour les parachutistes allemands qui, dès les premières heures du lendemain, doivent décoller pour la Crète, les ultimes heures du 19 mai 1941 sont naturellement vécues dans la fièvre et le manque de sommeil.
Largués au-dessus des aérodromes ou points stratégiques, ou alors déposés à proximité par des planeurs d’assaut, ces hommes espèrent être rejoints, dans quelques heures ou quelques jours, par des troupes de montagne ou de soutien, acheminées directement par avions ou alors sur des caïques et des embarcations légères venues de Grèce.
Mais dans l’immédiat, ces jeunes-gens - tous volontaires - sont seuls, face à leur destin,... et aussi à la certitude de voir nombre de leurs camarades tomber au combat.
Pour ceux qui doivent sauter au-dessus du territoire ennemi, il y a tout d’abord la crainte d’une défaillance toujours possible du parachute, mais aussi cette terrifiante vulnérabilité du super-soldat qui, durant d’interminables secondes, se balance maladroitement dans les airs, avec le seul et dérisoire réconfort d’une arme de poing face à des adversaires quant à eux fermement ancrés au sol et dotés de fusils de précision et de mitrailleuses à tir rapide.
Et cette vulnérabilité se prolonge hélas au sol, où les rescapés, souvent largement dispersés par le vent, doivent aussitôt reprendre leurs esprits, se débarrasser de tout leur équipement de saut et, sous la mitraille, essayer de se regrouper tant bien que mal et tout en se lançant à la recherche des containers chargés d’armes et d’équipements que le vent, toujours lui, a expédié Dieu sait où et parfois en plein chez l’ennemi…
Pour les parachutistes allemands qui, dès les premières heures du lendemain, doivent décoller pour la Crète, les ultimes heures du 19 mai 1941 sont naturellement vécues dans la fièvre et le manque de sommeil.
Largués au-dessus des aérodromes ou points stratégiques, ou alors déposés à proximité par des planeurs d’assaut, ces hommes espèrent être rejoints, dans quelques heures ou quelques jours, par des troupes de montagne ou de soutien, acheminées directement par avions ou alors sur des caïques et des embarcations légères venues de Grèce.
Mais dans l’immédiat, ces jeunes-gens - tous volontaires - sont seuls, face à leur destin,... et aussi à la certitude de voir nombre de leurs camarades tomber au combat.
Pour ceux qui doivent sauter au-dessus du territoire ennemi, il y a tout d’abord la crainte d’une défaillance toujours possible du parachute, mais aussi cette terrifiante vulnérabilité du super-soldat qui, durant d’interminables secondes, se balance maladroitement dans les airs, avec le seul et dérisoire réconfort d’une arme de poing face à des adversaires quant à eux fermement ancrés au sol et dotés de fusils de précision et de mitrailleuses à tir rapide.
Et cette vulnérabilité se prolonge hélas au sol, où les rescapés, souvent largement dispersés par le vent, doivent aussitôt reprendre leurs esprits, se débarrasser de tout leur équipement de saut et, sous la mitraille, essayer de se regrouper tant bien que mal et tout en se lançant à la recherche des containers chargés d’armes et d’équipements que le vent, toujours lui, a expédié Dieu sait où et parfois en plein chez l’ennemi…
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