Panzers III défilant devant l'Hôtel Grande-Bretagne à Athènes |
... Hotel Grande-Bretagne, Athènes, 15 mai 1941, 11h00
Bien avant qu’elle ne débute, Hitler, mais aussi la plupart des officiers supérieurs de la Wehrmacht, et même de la Luftwaffe, sont donc plus que réticents à l’égard de cette Opération Merkur dont ils doutent du résultats et pour laquelle ils prévoient tous de lourdes pertes.
Mais en pénétrant le 15 mai dans les luxueux salons de l’Hôtel Grande- Bretagne, devenu quartier-général des forces d'Occupation, Student, lui, est toujours enthousiaste : "Nous allons écrire une page d’Histoire !", déclare-t-il mélodramatiquement à ses subordonnés devant une large carte de la Crète punaisée au mur.
Et les dits subordonnés, volontaires comme tous les paras, de comprendre que le dit plan est en vérité le grand-oeuvre de leur chef, celui qu'il a défendu, et imposé, devant toute la hiérarchie militaire allemande.
Mais aussi personnel soit-il, le dit plan est surtout très loin d'être adéquat !
Déjà, premier problème, Student n'a écouté ni les avis de sa hiérarchie ni ceux de ses subordonnés : plutôt que de concentrer ses moyens sur un seul objectif, il a au contraire décidé de les disperser, en s'en prenant simultanément aux trois aérodromes de l'île - Maleme, Réthymnon et Héraklion - ainsi qu'à la Baie de la Sude et à la ville de La Canée, tous séparés par plusieurs dizaines de kms, ce qui rendra inévitablement difficile le transfert de renforts de l'un vers l'autre...
Bien avant qu’elle ne débute, Hitler, mais aussi la plupart des officiers supérieurs de la Wehrmacht, et même de la Luftwaffe, sont donc plus que réticents à l’égard de cette Opération Merkur dont ils doutent du résultats et pour laquelle ils prévoient tous de lourdes pertes.
Mais en pénétrant le 15 mai dans les luxueux salons de l’Hôtel Grande- Bretagne, devenu quartier-général des forces d'Occupation, Student, lui, est toujours enthousiaste : "Nous allons écrire une page d’Histoire !", déclare-t-il mélodramatiquement à ses subordonnés devant une large carte de la Crète punaisée au mur.
Et les dits subordonnés, volontaires comme tous les paras, de comprendre que le dit plan est en vérité le grand-oeuvre de leur chef, celui qu'il a défendu, et imposé, devant toute la hiérarchie militaire allemande.
Mais aussi personnel soit-il, le dit plan est surtout très loin d'être adéquat !
Déjà, premier problème, Student n'a écouté ni les avis de sa hiérarchie ni ceux de ses subordonnés : plutôt que de concentrer ses moyens sur un seul objectif, il a au contraire décidé de les disperser, en s'en prenant simultanément aux trois aérodromes de l'île - Maleme, Réthymnon et Héraklion - ainsi qu'à la Baie de la Sude et à la ville de La Canée, tous séparés par plusieurs dizaines de kms, ce qui rendra inévitablement difficile le transfert de renforts de l'un vers l'autre...
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