La Bataille d'Adoua, première défaite de l'Italie |
… mais pour comprendre cette Bataille de Crète, et sa véritable importance dans les tragiques événements de la 2ème G.M., il faut, comme de coutume, remonter de nombreuses années en arrière.
Car la dite Bataille n’aurait probablement jamais eu lieu sans l’ambition dévorante d’un homme, Benito Mussolini, qui rêve de faire de son pays, le Royaume d’Italie, un nouvel empire romain… dont il sera bien entendu le nouveau César.
Pourtant, dès le début, c-à-d bien avant son arrivée au Pouvoir, en novembre 1922, l’affaire relève déjà de la mission quasi-impossible : n'ayant été unifié qu'en 1861, le Royaume d'Italie arrive en effet trop tard pour participer à la grande course aux colonies africaines, laquelle a déjà vu la Grande-Bretagne, la France, mais aussi le Portugal, la Belgique ou encore l'Allemagne, se disputer la possession du continent Noir.
Pour l'Italie, ne restent donc que quelques miettes, à savoir la Somalie et l’Érythrée, que l’on conquiert en 1890, et qui sont certes fort vastes mais surtout, et malheureusement, extraordinairement pauvres et correspondant bien davantage à une volonté de "faire comme tout le monde" qu'à une véritable opportunité économique et politique.
En 1896, la tentative de prolonger le mouvement jusqu’en Éthiopie se solde même par un coûteux désastre pour la jeune armée italienne qui, déjà ridiculisée à Custoza, en 1866, par des Autrichiens pourtant deux fois moins nombreux, perd plus de 4 000 hommes - soit 40 % de ses effectifs - ainsi que tout son matériel militaire lors de la sanglante défaite d'Adoua, qui la contraint de renoncer pendant 40 ans à toute ambition éthiopienne…
Car la dite Bataille n’aurait probablement jamais eu lieu sans l’ambition dévorante d’un homme, Benito Mussolini, qui rêve de faire de son pays, le Royaume d’Italie, un nouvel empire romain… dont il sera bien entendu le nouveau César.
Pourtant, dès le début, c-à-d bien avant son arrivée au Pouvoir, en novembre 1922, l’affaire relève déjà de la mission quasi-impossible : n'ayant été unifié qu'en 1861, le Royaume d'Italie arrive en effet trop tard pour participer à la grande course aux colonies africaines, laquelle a déjà vu la Grande-Bretagne, la France, mais aussi le Portugal, la Belgique ou encore l'Allemagne, se disputer la possession du continent Noir.
Pour l'Italie, ne restent donc que quelques miettes, à savoir la Somalie et l’Érythrée, que l’on conquiert en 1890, et qui sont certes fort vastes mais surtout, et malheureusement, extraordinairement pauvres et correspondant bien davantage à une volonté de "faire comme tout le monde" qu'à une véritable opportunité économique et politique.
En 1896, la tentative de prolonger le mouvement jusqu’en Éthiopie se solde même par un coûteux désastre pour la jeune armée italienne qui, déjà ridiculisée à Custoza, en 1866, par des Autrichiens pourtant deux fois moins nombreux, perd plus de 4 000 hommes - soit 40 % de ses effectifs - ainsi que tout son matériel militaire lors de la sanglante défaite d'Adoua, qui la contraint de renoncer pendant 40 ans à toute ambition éthiopienne…
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