Le 30 septembre, Halsey et la Navy américaine, prennent officiellement le contrôle de l’Arsenal de Yokosuka, réduit à un amas de ruines
Plus tard, visitant la prison de Yokohama, où sont provisoirement enfermés les responsables politiques et militaires que l’on destine à un éventuel procès pour crimes de guerre, on lui présente l’ancien directeur du camp d’Omori qui, durant la guerre, a "hébergé", dans des conditions épouvantables, des milliers de prisonniers occidentaux.
"J’étais si furieux contre cet homme (...) que j’aurais aimé le tuer moi-même", dira Halsey,... sans réaliser que lui-même, à maintes reprises, et notamment devant l’île Samar, est loin d’avoir toujours traité les naufragés et les prisonniers japonais avec le plus grand respect.
Pour Halsey, et même en ces premiers jours d’une ère nouvelle, il y a toujours le Mal absolu, qui est nécessairement japonais, et le Bien absolu, qui est tout aussi nécessairement américain,
Il n’est, bien sûr, pas le seul Américain, ni le seul Occidental, à penser de la sorte : les blessures, celles de Pearl Harbor, de Manille, de Corrégidor, de Tarawa, d’Iwo Jima et, bien entendu, des kamikazes, mettront encore des années avant de cicatriser..
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