La coque inachevée du Kasagi, à Sasebo, après la guerre |
... mais pour l’heure, et pour le Japon, la disparition des porte-avions Zuikaku, Zuiho, Chitose et Chihoda au large du Cap Engano, le 25 octobre 1944, marque en tout cas la fin officieuse d'une aéronavale embarquée qui, à peine trois ans plus tôt, était pourtant la première du monde !
Jusqu’au printemps 1945, les autorités nippones vont pourtant se réfugier dans la culture du déni, et continuer à agir comme si de rien n'était.
Mais à quoi bon continuer à mettre ou remettre en service des porte-avions déjà construits – comme le Shinano ou l’Amagi – quand le manque d’essence interdit dès à présent aux pilotes de s’entraîner à décoller ou atterrir depuis leur pont d’envol ?
Et à quoi bon continuer de construire de nouveaux porte-avions – comme le Kasagi ou l'Aso – lorsqu’on sait déjà qu’au moment prévu pour leur lancement, on n’aura de toute manière plus assez de mazout pour simplement les faire naviguer ?
De fait, et jusqu’à la Capitulation japonaise, c’est aux seuls avions basés à terre – ceux de l’Armée mais aussi de la Marine – que va revenir le privilège - si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi - d’en découdre avec les innombrables flottilles d’invasion américaines, sur lesquelles, faute de tout autre moyen encore disponible, on se précipitera en masse pour s'y faire exploser…
Jusqu’au printemps 1945, les autorités nippones vont pourtant se réfugier dans la culture du déni, et continuer à agir comme si de rien n'était.
Mais à quoi bon continuer à mettre ou remettre en service des porte-avions déjà construits – comme le Shinano ou l’Amagi – quand le manque d’essence interdit dès à présent aux pilotes de s’entraîner à décoller ou atterrir depuis leur pont d’envol ?
Et à quoi bon continuer de construire de nouveaux porte-avions – comme le Kasagi ou l'Aso – lorsqu’on sait déjà qu’au moment prévu pour leur lancement, on n’aura de toute manière plus assez de mazout pour simplement les faire naviguer ?
De fait, et jusqu’à la Capitulation japonaise, c’est aux seuls avions basés à terre – ceux de l’Armée mais aussi de la Marine – que va revenir le privilège - si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi - d’en découdre avec les innombrables flottilles d’invasion américaines, sur lesquelles, faute de tout autre moyen encore disponible, on se précipitera en masse pour s'y faire exploser…
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