... Halsey, comme l’écrira un éditorialiste du Los Angeles Times, "est un amiral extrêmement non-orthodoxe qui, figurativement parlant, jette le manuel par-dessus bord à chaque fois qu’il prend la mer",… une image pas si éloignée que cela de la réalité si on se rappelle que l’intéressé, en prenant le commandement de tous les porte-avions et forces aéronavales du Pacifique, au printemps 1939, avait précisément fait disparaître des étagères la quasi-totalité des manuels d'opérations, dont beaucoup dataient d'avant la 1ère G.M.
Par contraste, Yamamoto, mais aussi les responsables de la Marine impériale dans leur ensemble, éprouvent énormément de mal à déroger au sacro-saint manuel, et à aller au-delà des instructions - souvent inutilement détaillées - qu’ils ont reçus, ce qui, à Wake, en Mer de Corail, aux Îles Santa Cruz, ou encore devant Guadalcanal, les a régulièrement privé sinon d’un succès, du moins d’un succès qui aurait pu se transformer en véritable triomphe.
"Nous violons les règles traditionnelles de la guerre navale", soulignera Halsey lui-même, "nous nous plaçons délibérément sous le feu des canons ennemis, nous nous exposons aux attaques des avions basés à terre, nous ne restons pas en arrière de la bataille avec nos porte-avions et, plus important encore, quoi que nous fassions, nous le faisons vite"
Par contraste, Yamamoto, mais aussi les responsables de la Marine impériale dans leur ensemble, éprouvent énormément de mal à déroger au sacro-saint manuel, et à aller au-delà des instructions - souvent inutilement détaillées - qu’ils ont reçus, ce qui, à Wake, en Mer de Corail, aux Îles Santa Cruz, ou encore devant Guadalcanal, les a régulièrement privé sinon d’un succès, du moins d’un succès qui aurait pu se transformer en véritable triomphe.
"Nous violons les règles traditionnelles de la guerre navale", soulignera Halsey lui-même, "nous nous plaçons délibérément sous le feu des canons ennemis, nous nous exposons aux attaques des avions basés à terre, nous ne restons pas en arrière de la bataille avec nos porte-avions et, plus important encore, quoi que nous fassions, nous le faisons vite"
Toujours par contraste, les Japonais, Yamamoto en tête, n’agissent que lentement, après mûre réflexion, et s’obstinent à élaborer des plans de bataille extraordinairement complexes, et donc extraordinairement difficiles à mettre en œuvre et à coordonner sur l’océan…
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