... Îles Santa-Cruz, 26 octobre 1942, 07h50
Sachant qu'il va devoir combattre à deux contre quatre, Kinkaid est parfaitement conscient que sa meilleure, et à vrai dire sa seule chance de l'emporter est de frapper le premier, comme ne cesse de le réclamer Halsey
Mais encore faudrait-il savoir au préalable où se trouve l'ennemi !
Sachant qu'il va devoir combattre à deux contre quatre, Kinkaid est parfaitement conscient que sa meilleure, et à vrai dire sa seule chance de l'emporter est de frapper le premier, comme ne cesse de le réclamer Halsey
Mais encore faudrait-il savoir au préalable où se trouve l'ennemi !
Dans la matinée du 25 octobre, un hydravion Catalina parti des Santa-Cruz le détecte à plus de 600 kms de ses porte-avions, trop loin pour lancer une attaque, ce pourquoi Kinkaid décide de mettre le cap à pleine vitesse vers la formation ennemie, puis lance ses avions trois heures plus tard.
Mais quand les bombardiers arrivent enfin sur place, la mer est vide et l'ennemi, qui a évidemment changé de cap après avoir été détecté, demeure introuvable !
Le lendemain, vers 04h00, un autre Catalina le retrouve néanmoins à moins de 500 kms des porte-avions de Kinkaid
"Attaquez, attaquez, attaquez !", ordonne aussitôt Halsey depuis Nouméa.
Mais les informations transmises par l'hydravion sont malheureusement parcellaires. En particulier, elles ne détaillent pas la composition exacte - porte-avions ou pas porte-avions ? - de la formation japonaise, en sorte que Kinkaid, échaudé par sa mésaventure de la veille, se refuse à attaquer immédiatement et décide plutôt de temporiser jusqu'à ce que ses propres appareils de reconnaissance lui offrent une meilleure vue de la situation.
A 06h00, ceux-ci décollent donc de l'Enterprise et, à 07h50, constatent que plusieurs porte-avions japonais se trouvent bel et bien à un peu plus de 300 kms du Hornet et de l'Enterprise, qui lancent aussitôt leurs bombardiers-torpilleurs.
Le problème, c'est que dans l'intervalle, les Japonais ont également lancé leurs propres appareils qui, ironiquement vont d'ailleurs croiser les Américains sur leur route...
Mais quand les bombardiers arrivent enfin sur place, la mer est vide et l'ennemi, qui a évidemment changé de cap après avoir été détecté, demeure introuvable !
Le lendemain, vers 04h00, un autre Catalina le retrouve néanmoins à moins de 500 kms des porte-avions de Kinkaid
"Attaquez, attaquez, attaquez !", ordonne aussitôt Halsey depuis Nouméa.
Mais les informations transmises par l'hydravion sont malheureusement parcellaires. En particulier, elles ne détaillent pas la composition exacte - porte-avions ou pas porte-avions ? - de la formation japonaise, en sorte que Kinkaid, échaudé par sa mésaventure de la veille, se refuse à attaquer immédiatement et décide plutôt de temporiser jusqu'à ce que ses propres appareils de reconnaissance lui offrent une meilleure vue de la situation.
A 06h00, ceux-ci décollent donc de l'Enterprise et, à 07h50, constatent que plusieurs porte-avions japonais se trouvent bel et bien à un peu plus de 300 kms du Hornet et de l'Enterprise, qui lancent aussitôt leurs bombardiers-torpilleurs.
Le problème, c'est que dans l'intervalle, les Japonais ont également lancé leurs propres appareils qui, ironiquement vont d'ailleurs croiser les Américains sur leur route...
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