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| Le Yorktown aujourd'hui, et par 3 500 mètres de fond |
... et avec des si, et surtout un gros remorqueur de haute mer, le triomphe américain de Midway aurait été plus grand encore
Car à l’aube de ce 5 juin 1942 qui consacre la défaite japonaise, un avion d’observation de la Navy est tout surpris de découvrir que l'invincible Yorktown, que tout son équipage a abandonné la veille, convaincu de son chavirage imminent, est toujours à flots !
A bord du destroyer Hughes, qui toute la nuit a veillé sur lui pour le torpiller au cas où aurait risqué de tomber aux mains de l'ennemi, chacun est à présent persuadé que l'on peut encore sauver le grand porte-avions, à condition du moins de disposer d'un navire suffisamment puissant pour le prendre en remorque...
A la tombée de la nuit, le destroyer Hammann tente sa chance et parvient à ramener sur le Yorktown un équipage de volontaires, qui seraient peut-être parvenus à mener le remorquage à bien sans la présence du sous-marin japonais I-168, lequel, dans l'après-midi du lendemain, parvient à couler le Hammann et à loger deux nouvelles torpilles dans les flancs du malheureux Yorktown.
Contre toute attente, le héros de Midway flotte encore, et il va même survivre jusqu'à l'aube du 7 juin, avant de chavirer brusquement et s'en aller rejoindre, par plus de 3 500 mètres de fond, les quatre porte-avions japonais qu'il a si vaillamment contribué à détruire.
Mais le Yorktown est déjà vengé : 24 heures auparavant, les appareils du Hornet et de l’Enterprise ont encore exécuté un des trainards de Nagumo, le croiseur lourd Mikuma, et transformé son jumeau Mogami en un tel amas de ferrailles qu'il va devoir passer les deux années suivantes dans un chantier naval...
Car à l’aube de ce 5 juin 1942 qui consacre la défaite japonaise, un avion d’observation de la Navy est tout surpris de découvrir que l'invincible Yorktown, que tout son équipage a abandonné la veille, convaincu de son chavirage imminent, est toujours à flots !
A bord du destroyer Hughes, qui toute la nuit a veillé sur lui pour le torpiller au cas où aurait risqué de tomber aux mains de l'ennemi, chacun est à présent persuadé que l'on peut encore sauver le grand porte-avions, à condition du moins de disposer d'un navire suffisamment puissant pour le prendre en remorque...
A la tombée de la nuit, le destroyer Hammann tente sa chance et parvient à ramener sur le Yorktown un équipage de volontaires, qui seraient peut-être parvenus à mener le remorquage à bien sans la présence du sous-marin japonais I-168, lequel, dans l'après-midi du lendemain, parvient à couler le Hammann et à loger deux nouvelles torpilles dans les flancs du malheureux Yorktown.
Contre toute attente, le héros de Midway flotte encore, et il va même survivre jusqu'à l'aube du 7 juin, avant de chavirer brusquement et s'en aller rejoindre, par plus de 3 500 mètres de fond, les quatre porte-avions japonais qu'il a si vaillamment contribué à détruire.
Mais le Yorktown est déjà vengé : 24 heures auparavant, les appareils du Hornet et de l’Enterprise ont encore exécuté un des trainards de Nagumo, le croiseur lourd Mikuma, et transformé son jumeau Mogami en un tel amas de ferrailles qu'il va devoir passer les deux années suivantes dans un chantier naval...
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