Midway : la Chance du diable... |
... Midway, 4 janvier, 14h00
Même motif et même punition pour le Kaga, dont le pont, dira un aviateur américain, "s'est détaché comme une banane".
Cette fois, les aviateurs de l'Enterprise - cet Enterprise de Halsey devenu celui de Spruance - n’ont pas raté leur coup, imités à quelques secondes d'intervalle par ceux du Yorktown, qui transforment le Soryu en un brasier infernal qui coulera dans la soirée, en même temps que le Kaga, et quelques heures avant l'Akagi, que les Japonais saborderont au matin du 5 juin.
Ne reste plus en lice que le Hiryu, sur lequel l'amiral Yamagushi, nullement démonté par les événements, donne l'ordre de lancer tous les avions disponibles - 24 en tout - qui, se guidant sur les appareils américains regagnant leur porte-avions, trouvent bientôt le Yorktown et le laissent en flammes.
Mais bien qu’immobilisé sur l’eau, l’invincible Yorktown flotte encore. Mieux : à 14H00, il est en mesure de repartir à 18 nœuds,... juste à temps pour affronter une fois encore les avions que le Hiryu, décidément rancunier, est parvenu à relancer contre lui à 12H45.
Ce n’est guère : juste une quinzaine d’appareils - tout ce qui reste de l'escadre japonaise - menés par le lieutenant Joichi Tomonaga, dont le propre avion, aux réservoirs percés au dessus de Midway, n'a pu être réparé à temps, ce qui, quoi qu’il advienne à présent, le condamne donc à ne jamais pouvoir rentrer à bord.
Touché à deux reprises, le grand porte-avions prend bientôt une gîte de 25 degrés, puis s'immobilise alors que les 2 270 membres de son équipage, convaincus de le voir bientôt chavirer, l'évacuent en bon ordre et sans la moindre perte…
Même motif et même punition pour le Kaga, dont le pont, dira un aviateur américain, "s'est détaché comme une banane".
Cette fois, les aviateurs de l'Enterprise - cet Enterprise de Halsey devenu celui de Spruance - n’ont pas raté leur coup, imités à quelques secondes d'intervalle par ceux du Yorktown, qui transforment le Soryu en un brasier infernal qui coulera dans la soirée, en même temps que le Kaga, et quelques heures avant l'Akagi, que les Japonais saborderont au matin du 5 juin.
Ne reste plus en lice que le Hiryu, sur lequel l'amiral Yamagushi, nullement démonté par les événements, donne l'ordre de lancer tous les avions disponibles - 24 en tout - qui, se guidant sur les appareils américains regagnant leur porte-avions, trouvent bientôt le Yorktown et le laissent en flammes.
Mais bien qu’immobilisé sur l’eau, l’invincible Yorktown flotte encore. Mieux : à 14H00, il est en mesure de repartir à 18 nœuds,... juste à temps pour affronter une fois encore les avions que le Hiryu, décidément rancunier, est parvenu à relancer contre lui à 12H45.
Ce n’est guère : juste une quinzaine d’appareils - tout ce qui reste de l'escadre japonaise - menés par le lieutenant Joichi Tomonaga, dont le propre avion, aux réservoirs percés au dessus de Midway, n'a pu être réparé à temps, ce qui, quoi qu’il advienne à présent, le condamne donc à ne jamais pouvoir rentrer à bord.
Touché à deux reprises, le grand porte-avions prend bientôt une gîte de 25 degrés, puis s'immobilise alors que les 2 270 membres de son équipage, convaincus de le voir bientôt chavirer, l'évacuent en bon ordre et sans la moindre perte…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire