Midway : plus de 3 000 morts pour 6 kms carrés... |
… mais à l’insu de Yamamoto, les services de décryptage américains qui, comme nous l’avons vu, travaillent à "casser" les codes nippons depuis le début des années 1920, vont être en mesure, plusieurs jours avant la bataille, de dresser un portrait relativement précis des intentions et de la composition des différentes forces japonaises, ce qui conférera un immense avantage à celles rameutées par Nimitz.
Outre le décryptage, le hasard et la simple chance vont également jouer un grand rôle, mais, en définitive, l’échec du Plan MI, et le désastre de Midway, sont d’abord et avant tout attribuables à Yamamoto lui-même !
Stratégiquement déjà, et malgré tout le talent et l’intelligence qu’on prête volontiers à son auteur, le Plan MI semble figé dans le Temps et une conception quasiment préhistorique de la Guerre navale, où il s’agit encore d’attirer la flotte ennemie dans un piège, puis de l’y écraser avec les plus gros navires et les plus gros canons dont on dispose.
Tactiquement, la situation est pourtant encore pire puisque, tout à sa volonté de dissimuler aux Américains la nature exacte de ses intentions, l’amiral a fort imprudemment éparpillé ses forces sur des milliers de kilomètres carrés d’océan, et galvaudé ainsi tout l’avantage numérique dont il disposait : en pratique, lorsqu’il devra affronter son adversaire devant Midway, Nagumo ne disposera en effet que d’une supériorité marginale sur ce dernier, et ne pourra pas compter sur le soutien de son chef, dont les énormes cuirassés, qui traînent des centaines de kilomètres derrière lui, ne seront jamais en mesure de le rejoindre à temps !
Outre le décryptage, le hasard et la simple chance vont également jouer un grand rôle, mais, en définitive, l’échec du Plan MI, et le désastre de Midway, sont d’abord et avant tout attribuables à Yamamoto lui-même !
Stratégiquement déjà, et malgré tout le talent et l’intelligence qu’on prête volontiers à son auteur, le Plan MI semble figé dans le Temps et une conception quasiment préhistorique de la Guerre navale, où il s’agit encore d’attirer la flotte ennemie dans un piège, puis de l’y écraser avec les plus gros navires et les plus gros canons dont on dispose.
Tactiquement, la situation est pourtant encore pire puisque, tout à sa volonté de dissimuler aux Américains la nature exacte de ses intentions, l’amiral a fort imprudemment éparpillé ses forces sur des milliers de kilomètres carrés d’océan, et galvaudé ainsi tout l’avantage numérique dont il disposait : en pratique, lorsqu’il devra affronter son adversaire devant Midway, Nagumo ne disposera en effet que d’une supériorité marginale sur ce dernier, et ne pourra pas compter sur le soutien de son chef, dont les énormes cuirassés, qui traînent des centaines de kilomètres derrière lui, ne seront jamais en mesure de le rejoindre à temps !
Mais n’anticipons pas…
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