Sherman américain, dans les ruines de Saint-Vith, après la bataille |
… Wacht am Rhein fut l’ultime pari d’Hitler, un pari qu’il ne pouvait absolument pas gagner mais pour lequel il n’existait aucune alternative.
Pour ce pari, des dizaines de milliers d’hommes furent sacrifiés en vain, dans les deux camps, et des milliers de civils belges perdirent la vie ou virent leur maison, leur ferme ou leur ville entièrement détruite.
Au bout du compte, les Allemands furent ramenés à leur point de départ, sur la Ligne Siegfried où, comme l’avait prévu l’État-major, ils ne purent se maintenir longtemps.
Réfugiés de l’autre côté du Rhin, il ne leur resta plus qu’à attendre, et affronter, les fantassins et les blindés américains, britanniques ou français qu’ils avaient combattu dans les Ardennes ou en Alsace-Lorraine, en s’estimant malgré tout heureux de les affronter eux plutôt que leurs homologues soviétiques.
Et comme Hitler, de son côté, n’avait nullement l’intention de hisser le drapeau blanc, des centaines de milliers d’autres militaires et civils furent encore sacrifiés en vain jusqu’à ce que l’Allemagne nazie, après le suicide de son Führer, se résigne enfin à accepter sa défaite.
Une défaite pourtant déjà acquise lorsque les Panzers s’élancèrent dans les Ardennes, aux premières heures du 16 décembre 1944…
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