Ambulance américaine... et Panther chaviré, Bastogne, 22 janvier 1945 |
La guerre n’étant pas - et n’ayant d’ailleurs jamais été - une romantique affaire de chevalerie dans laquelle d’intrépides jeunes-gens s’affronteraient systématiquement en combat singulier et à armes égales jusqu’à ce que l’honnêteté, le talent… ou Dieu, décide du vainqueur, les succès alliés contre le Reich ne s’expliquent en vérité que par la loi du plus grand-nombre… et aussi par un usage intensif de l’Aviation qui, pour paraphraser Samuel Colt,... a rendu Américains et Britanniques égaux, et même supérieurs, aux Allemands !
La météo de janvier ayant toutes les chances de ressembler comme deux flocons de neige à celle de décembre, "l’Artillerie aérienne" des Alliés risque donc de passer l’essentiel de son temps au sol et fort loin du champ de bataille : c'est du reste pour cette raison que les Allemands avaient eux-mêmes choisis de lancer Wacht am Rhein à la mi-décembre.
Si on y ajoute le fait qu’en plus de clouer les avions au sol, cette même météo va considérablement gêner la progression des fantassins et des véhicules sur un terrain - des forêts à peu près dépourvues de routes et qui se prêtent merveilleusement bien aux embuscades - toutes les conditions sont donc réunies pour que la vaste contre-offensive alliée du 3 janvier vers Houffalize ne progresse finalement pas plus vite que l’offensive allemande du 16 décembre vers la Meuse
Et c’est exactement ce qui va arriver…
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