Dietrich, passant les hommes de la Leibstandarte en revue |
Pour Dietrich, et la Leibstandarte, les choses sérieuses ont d’ailleurs commencé dès l’automne de 1939, avec la Campagne de Pologne, puis se sont poursuivies en France, dans les Balkans, en URSS et finalement en Normandie.
Mais si le courage personnel de Dietrich, nommé Oberst-Gruppenführer-SS (général d’armée) en avril 1942, n’a jamais été mis en doute, pas plus du reste que sa fidélité indéfectible à Hitler, il en va tout autrement de ses qualités militaires !
Il ne saurait d’ailleurs en être autrement puisque l’intéressé, à l’instar de tous les hauts responsables SS, mais aussi du Reichsführer Himmler lui-même, n’a jamais fait la moindre école de guerre, ni hanté durant de longues années les bureaux d’un quelconque État-major.
Alors, pour pallier son inexpérience, Dietrich a toujours eu tendance à "surcompenser" par l'engagement physique, le fanatisme et, bien sûr, la brutalité la plus extrême, ne s’embarrassant guère de prisonniers, et ne se souciant pas davantage des pertes dans ses propres rangs : en 1943, il s’est d’ailleurs publiquement vanté du fait que sur les quelque 23 000 hommes qui composaient à l’origine son corps d’armée, seule une trentaine avaient réussi à échapper à la captivité ou à la mort…
(1) Saviez-vous que... Au cœur des Ténèbres
(2) Saviez-vous que... Deux lettres blanches sur fond noir
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