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| Himmler : une exceptionnelle réussite au service du Mal |
... en cette dernière année de la guerre où le Reich s'effondre de toute part, le Destin - ce Destin qui raffole des paradoxes - a donc voulu que Himmler concrétise enfin son ultime rêve, après lequel il courait depuis 1918 : accéder à un grand commandement opérationnel.
Et pour qui accepte, ne serait-ce qu'un instant, de mettre de côté la totale immoralité du personnage, la réussite de l'intéressé est exceptionnelle, autant sinon davantage que celle d'Hitler.
Les Juifs - ces Juifs qu'il exècre depuis 1918 - ont pour ainsi dire disparu d'Europe, chassés ou assassinés par son organisation - la SS - qui noyaute désormais toutes les sphères de la société et de l'économie allemandes.
En plus des Juifs, ses policiers ont à présent droit de vie et de mort sur tous ceux, civils ou militaires, simplement suspectés de "défaitisme"; et même s'ils sont toujours bien moins nombreux que ceux de l'Armée régulière, ce sont ses soldats à lui - les Waffen-SS - qui constituent maintenant le meilleur et pour ainsi dire le dernier rempart contre l'invasion alliée.
Les Waffen-SS,... mais pas seulement, puisque Himmler a également la haute-main sur l'Ersatzheer, son administration et ses centres de recrutement et de formation, ainsi que sur la Volkssturm, milice populaire obligatoire créée par Hitler en septembre afin d'incorporer tous les hommes de 16 à 60 ans qui ne sont pas déjà enrôlés ailleurs, ou encore la Werwolf, composée de petits groupes de résistants et saboteurs laissés en arrière après le retrait des troupes régulières (1) et qui sont supposés frapper les soldats alliés dans le dos dès qu'ils entreront en Allemagne...
(1) les Américains reprendront l'idée quelques années plus tard, sous la forme de groupes de "Stay Behind" destinés à parer une éventuelle invasion de l'Europe occidentale par les Soviétiques
Et pour qui accepte, ne serait-ce qu'un instant, de mettre de côté la totale immoralité du personnage, la réussite de l'intéressé est exceptionnelle, autant sinon davantage que celle d'Hitler.
Les Juifs - ces Juifs qu'il exècre depuis 1918 - ont pour ainsi dire disparu d'Europe, chassés ou assassinés par son organisation - la SS - qui noyaute désormais toutes les sphères de la société et de l'économie allemandes.
En plus des Juifs, ses policiers ont à présent droit de vie et de mort sur tous ceux, civils ou militaires, simplement suspectés de "défaitisme"; et même s'ils sont toujours bien moins nombreux que ceux de l'Armée régulière, ce sont ses soldats à lui - les Waffen-SS - qui constituent maintenant le meilleur et pour ainsi dire le dernier rempart contre l'invasion alliée.
Les Waffen-SS,... mais pas seulement, puisque Himmler a également la haute-main sur l'Ersatzheer, son administration et ses centres de recrutement et de formation, ainsi que sur la Volkssturm, milice populaire obligatoire créée par Hitler en septembre afin d'incorporer tous les hommes de 16 à 60 ans qui ne sont pas déjà enrôlés ailleurs, ou encore la Werwolf, composée de petits groupes de résistants et saboteurs laissés en arrière après le retrait des troupes régulières (1) et qui sont supposés frapper les soldats alliés dans le dos dès qu'ils entreront en Allemagne...
(1) les Américains reprendront l'idée quelques années plus tard, sous la forme de groupes de "Stay Behind" destinés à parer une éventuelle invasion de l'Europe occidentale par les Soviétiques
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