Des Sturmgeschütz dans une rue de Rome, novembre 1943 |
Le même jour, conformément à ses accords avec les Alliés, le maréchal Badoglio signe un Armistice qui, dans la plus pure tradition de la Comedia del'Arte n'est cependant proclamé que cinq jours plus tard,... sans que les troupes italiennes aient dans l'intervalle reçu la moindre instruction sur la conduite à tenir advenant une éventuelle - et plus que probable - invasion allemande de leur territoire.
Une invasion à laquelle les Allemands se préparent d'ailleurs depuis des semaines : sitôt l'armistice officiellement proclamé, le 8 septembre, la Wehrmacht passe donc à l'action et bouscule sans la moindre difficulté une armée italienne depuis longtemps démoralisée, où chacun se demande ce qu'il faut faire, qui donne les ordres... et surtout s'il faut vraiment s'opposer armes à la main à des soldats aux côtés desquels on a tout de même combattu depuis trois ans !
Les soldats allemands, de leur côté, ne se posent pas de questions tant leur objectif à eux est clair : neutraliser l'armée italienne, envoyer les soldats italiens dans des camps de prisonniers, s'emparer de tout le matériel de guerre italien, ou le détruire pour que les Alliés ne puissent en profiter.
Himmler, lui, a évidemment un objectif supplémentaire en tête...
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