4976 - l'incertitude

Grièvement blessé dans l'attentat, Heydrich s'éteignit quelques jours plus tard

… mais à peine quelques secondes plus tard, Heydrich s'effondre soudain sur la chaussée, laissant ainsi à Gabčík qui, son Sten inutile toujours en mains, s'est réfugié derrière un bien illusoire poteau téléphonique, tout le loisir de disparaître sans demander son reste !

Petit à petit, un attroupement se forme autour du Reichsprotektor qui, quelques minutes plus tard est hissé à l'arrière d'un camion de boulangerie et prend bientôt le chemin de l'Hôpital Bulovka, distant de quelques centaines de mètres.

Très vite, on lui diagnostique une côte cassée mais aussi, et surtout, surtout une rupture du diaphragme et des dégâts à la rate et aux poumons, causés par les nombreux éclats de la grenade lancée par Kubiš.

Une intervention chirurgicale d'urgence est nécessaire mais Heydrich, qui est toujours conscient et craint à présent d'être assassiné par les médecins tchèques, exige de faire venir des spécialistes de Berlin !

Vers midi, le Reichsprotektor accepte enfin un compromis : être immédiatement opéré par des Tchèques placés sous la direction du docteur Josef Hohlbaum, un germanophone des Sudètes et également directeur de la Faculté de Médecine de l'Univerzita Karlova de Prague.

De leur côté Hitler et Himmler prévenus de l'attentat, expédient aussitôt leurs médecins personnels, les docteurs Theodor Morell et Karl Gebhardt au chevet du blessé dont les blessures, bien que graves, ne semblent néanmoins pas mortelles...