"Vous ne pouvez pas me tirer de là ? Je n'en peux plus, c'est épouvantable !" |
… elles sont très éprouvantes… pour les nerfs de ceux qui s'y adonnent (!), comme en témoigne d'ailleurs Walter Frentz, officier de liaison de la Luftwaffe, mais aussi cameraman au QG d'Hitler, qui, le 15 août 1941, à Minsk, se retrouve bien malgré lui témoin privilégié d’un de ces massacres.
"Je suis allé sur les lieux de l'exécution, et le commandant de la police auxiliaire m'a ensuite abordé parce que j'étais de l'Armée de l'Air. "Lieutenant, m'a-t-il dit, je n'en peux plus. Vous ne pouvez pas me tirer de là ? (...) Je n'en peux plus, c'est épouvantable !""
Et de fait, la boucherie est telle qu'Himmler, également présent sur les lieux, est si profondément ébranlé par ce qu’il voit qu'il en vient à s'inquiéter non pas des Juifs ainsi assassinés, mais plutôt... de la santé mentale future des hommes chargés des assassinats !
Et le Reichsführer-SS d’aussitôt ordonner la recherche de méthodes qui aboutiraient au même résultat tout en créant moins de troubles psychologiques parmi la troupe...
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