Albert Speer et ses enfants : exemple-type du "sang allemand" à préserver... |
Pour le Reichsführer, il y a en effet le "bon" sang, celui des Allemands et des autres peuples nordiques, qui doit être préservé à tout prix, et le "mauvais", celui des Slaves et, surtout, des Juifs, que l'on peut, que l'on doit, verser en abondance.
Parce qu'il est naturellement "meilleur", le sang allemand doit nécessairement l'emporter, et pour l'avenir de la Civilisation, a de toute manière, comme le proclamera Himmler en 1943 - nous y reviendrons - le devoir de le faire.
Dans son discours au Reichstag du 30 janvier 1939, Hitler n'a d'ailleurs pas dit autre chose : "s’il devait arriver", a-t-il déclaré, "que la finance juive internationale réussisse encore une fois à précipiter les peuples dans une nouvelle guerre mondiale, cela n’aurait pas pour effet d’amener la bolchevisation du globe et le triomphe des Juifs mais bien, au contraire, l’anéantissement de la race juive d’Europe".
En ce début de 1940, l'Allemagne l'a jusqu'ici très facilement emporté et à un coût humain minime, mais qu'arriverait-il si elle venait au bout du compte à perdre la guerre ? ou même si elle se retrouvait victorieuse mais complètement exsangue ?
Le sang juif en profiterait alors pour s'imposer non seulement en Allemagne mais aussi dans toute l'Europe,... une perspective à ce point terrifiante qu'il faut trouver le moyen de l'empêcher à n'importe quel prix...
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