Soldats allemands exécutant des civils polonais. Image typique de la guerre à l'Est |
Car en Europe, il n'y a pas une, mais bien deux guerres, dont il importe, avant de poursuivre, de bien saisir les différences, ne serait-ce que pour mieux comprendre le rôle qu'Himmler et ses hommes vont pouvoir y jouer
La première, qui a débuté en Pologne et va bientôt se poursuivre en Yougoslavie et en URSS, est considérée comme obligatoire et s'est dès le début distinguée par sa très grande brutalité - pour ne pas dire sa formidable sauvagerie.
C'est en effet là, à l'Est, qu'Hitler, mais aussi les Nazis dans leur ensemble, entendent gagner leur précieux lebensraum, ne serait-ce que parce qu'ils estiment que le dit "espace" n'est pour l'heure occupé que par des Slaves et des Juifs, autrement dit des untermenschen dénués de toute valeur et de toute culture, et donc juste bons à leur servir, au mieux, de jardiniers et de domestiques.
La seconde, que l'on aurait préféré éviter, va se mener à l'Ouest, contre la France, la Grande-Bretagne, mais aussi la Belgique, la Hollande ou encore la Norvège, soit autant de nations qui, malgré leurs "défauts", et en particulier leur refus de reconnaître les "justes revendications" du Reich et de son Führer, n'en sont pas moins considérées par chaque Allemand, et par Hitler lui-même, comme des nations "civilisées", analogues à l'Allemagne, avec lesquelles il importe donc de ne mener qu'une guerre de même nature.
Et cette idée d'une guerre "civilisée" est particulièrement vivace au sein de l'Armée...
C'est en effet là, à l'Est, qu'Hitler, mais aussi les Nazis dans leur ensemble, entendent gagner leur précieux lebensraum, ne serait-ce que parce qu'ils estiment que le dit "espace" n'est pour l'heure occupé que par des Slaves et des Juifs, autrement dit des untermenschen dénués de toute valeur et de toute culture, et donc juste bons à leur servir, au mieux, de jardiniers et de domestiques.
La seconde, que l'on aurait préféré éviter, va se mener à l'Ouest, contre la France, la Grande-Bretagne, mais aussi la Belgique, la Hollande ou encore la Norvège, soit autant de nations qui, malgré leurs "défauts", et en particulier leur refus de reconnaître les "justes revendications" du Reich et de son Führer, n'en sont pas moins considérées par chaque Allemand, et par Hitler lui-même, comme des nations "civilisées", analogues à l'Allemagne, avec lesquelles il importe donc de ne mener qu'une guerre de même nature.
Et cette idée d'une guerre "civilisée" est particulièrement vivace au sein de l'Armée...
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