Albert Hartl, en 1946. |
En attendant ce jour, il faut faire avec ce que l'on a,... et plus exactement avec des institutions religieuses souvent hostiles au régime mais qui bénéficient encore d'un large soutien populaire
Dans les années à venir, le département du SD dédié aux affaires cultuelles - pour l'heure paradoxalement dirigé par le prêtre défroqué (!) et futur membre de l'Einsatzgruppe C Albert Hartl - va donc, en collaboration avec la Gestapo, consacrer son énergie à tenter de "décrédibiliser" les églises protestante et, surtout, catholique, en s'en prenant plus particulièrement, et de manière fort "visible", aux prélats soupçonnés, à tort ou à raison, de favoriser la fuite des capitaux, de se mêler un peu trop des affaires de l'État, ou encore d'entretenir des comportements - comme l'homosexualité - considérés comme "immoraux".
En fabriquant à la chaîne quantités de nouveaux "ennemis" - et des "ennemis" autrement plus redoutables que les modestes prélats allemands ! - la guerre va cependant mettre un sérieux frein aux initiatives anti-religieuses d'Himmler,...
... sauf en ce qui concerne deux groupes de croyants bien précis.
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