Hitler, en 1924 |
Si la carrière d’officier à laquelle il se destinait s’est depuis longtemps envolée, celle d’exploitant agricole tarde toujours à se concrétiser, et ses idées d’émigration vers un pays plus accueillant demeurent cantonnées au domaine du rêve.
Vivant toujours chez ses parents, toujours sans emploi, toujours puceau, mais continuant en revanche à nourrir une très haute estime de lui-même, Himmler ne peut admettre que sa vie s’obstine à faire du surplace.
Incapable de s’en attribuer une quelconque responsabilité, il tend au contraire à en accuser les autres - en particulier les Juifs - et à chercher des "solutions" dans les théories raciales et politiques les plus extrêmes et les plus délirantes
De l'ignoble et obscur pamphlet de la Deutschvölkische Schutz und Trutz Bund ("Ligue populaire allemande de protection et de défense"), il voit ainsi "Une brochure magnifique. La dernière partie surtout, qui dit comment il est possible de corriger la race, est d'une magnifique, d'une haute valeur morale" (1)
(1) Guido Knopp, La SS, page 92
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