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| Plus ancien cuirassé nippon, le Kongo fut torpillé et coulé le 21 novembre 1944 |
Le 16 novembre, les cuirassés Yamato, Nagato et Kongo quittent donc Brunei pour le Japon et des chantiers de réparations amplement mérités.
Mais en cet automne de 1944, pareille traversée relève désormais du pile ou face et, dans le Détroit de Formose, c'est le plus vieux des trois - en l’occurrence le Kongo - qui trébuche et encaisse deux torpilles du sous-marin Sealion.
Mortellement touché, le vieux croiseur de bataille s'abîme trois heures plus tard, avec la plus grande partie de son équipage...
Le 23, le Yamato parvient quant à lui à rallier sa cale sèche de Kure, où il va rester plus d'un mois et recevoir, une fois de plus, des canons antiaériens supplémentaires, soit une trentaine de pièces de 25mm - ce qui porte leur total à 152 ! - qui, comme de coutume, sont installées, ou plus exactement empilées, au centre du bâtiment, un défaut de conception majeur - nous y reviendrons - mais néanmoins inévitable vu l'effet de souffle engendré par les canons de l'artillerie principale.
Le 15 janvier 1945, à nouveau déclaré opérationnel, le super-cuirassé prend alors le chemin d'Hashira-Jima, où il va demeurer jusqu'à la mi-mars, condamné au mouillage tant par le manque de carburant que par les risques d'entreprendre une nouvelle traversée...
... y compris le long des côtes japonaises.
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