
Une reconquête qui s'avère cependant bien plus lente qu'escompté.
Au Nord, les troupes du général Irving se sont certes emparées du port de Carigara (2 décembre), mais à l'Est, celles de Hodge n'en finissent pas de buter sur la farouche résistance des Japonais qui, à travers le port d'Ormoc, toujours entre leurs mains, continuent à recevoir des renforts.
C'est au lance-flammes que l'on doit débusquer, ou plus exactement incinérer, un à un, les fantassins nippons profondément enterrés dans des trous d'hommes et bien résolus à mourir plutôt que d'abandonner un seul pouce de terrain.

Espoir futile : se protégeant les uns les autres, et eux-mêmes protégés par leur Infanterie d'accompagnement, les monstres d'acier ne laissent aucune chance aux malheureux kamikazes nippons qui, dans la plupart des cas, se font hacher les uns après les autres, à la mitrailleuse lourde, bien avant d'avoir pu se glisser sous les tanks.

Mais si elle ne peut véritablement arrêter, ni a fortiori faire reculer, le rouleau-compresseur américain, elle le contraint néanmoins à ne plus progresser qu'à une allure de tortue,... et exerce de surcroît une fâcheuse influence sur les nerfs des GI's qui ne considèrent certes plus leurs adversaires comme des soldats dignes de ce nom, mais plutôt comme de la vermine, ou des rats, à exterminer jusqu'au dernier...
2 commentaires:
Encore un article passionnant qui tient en haleine !
Attention cependant, les légendes des images sont un peu petites et peuvent être difficile à lire.
Pour la taille des commenaires, je sais et tiens à m'en excuser par avance : suite à un probl;eme technique, les dits commentaires resteront effectivement assez petits sur tous les articles jusqu'à la fin septembre ;-(
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