... Le 30 janvier 1937, le Reichstag renouvela, pour quatre années supplémentaires, les pleins pouvoirs qu'il avait déjà accordé à Adolf Hitler en mars 1933.
En juin, Werner Von Blomberg, Ministre de la Guerre, évoqua pour la première fois la perspective d'une attaque de la Tchécoslovaquie.
Non content de vider les caisses de l'État, le réarmement massif de l'Allemagne menaçait à présent d'épuiser les sources de matières premières en Allemagne-même.
Le 05 novembre 1937, l'Amiral Raeder, confronté à une crise de plus en plus aigüe des approvisionnements, convoqua une réunion à laquelle assista Adolf Hitler.
D'emblée, le Führer balaya l'ordre du jour de la réunion. Son objectif, déclara-t-il, était de régler une fois pour toutes le problème de "l'espace vital" par la guerre, en s'emparant chez les voisins de l'Allemagne des ressources vitales pour le pays.
À ses généraux qui lui firent remarquer que l'Allemagne ne serait fin prête pour la guerre qu'au milieu des années 1940, Hitler rétorqua qu'il n'hésiterait pas à précipiter les choses si une opportunité d'expansion territoriale se présentait plus tôt.
Le lendemain, Benito Mussolini décida de sauter dans le train en marche, en adhérant à son tour au pacte Anti-Komintern déjà conclu entre l'Allemagne et le Japon. Un mois plus tard, le 11 décembre 1937, l'Italie claqua elle aussi la porte de la Société des Nations.
Dans les semaines qui suivirent cette fatidique réunion du 05 novembre 1937, l'État-major allemand, résigné, s'attela donc à la tâche de préparer un plan d'invasion de la Tchécoslovaquie, persuadé que, cette fois, la France et la Grande-Bretagne ne manqueraient pas de déclarer la guerre à l'Allemagne...
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