... le 6 octobre 1973, en plein Ramadan musulman, en pleine fête du Yom Kippour israélien, les armées égyptiennes et syriennes, aidées de divers alliés arabes (dont l'Irak et la Jordanie) passent à l'offensive.
Au Sud, après une intense préparation d'artillerie, les forces égyptiennes passent le Canal de Suez et investissent les fortifications israéliennes de la ligne Bar-Lev.
Au même moment, dans le Nord, l'armée syrienne passe la Ligne Pourpre et, bousculant les faibles forces israéliennes présentes sur place, progresse dans le Golan
En Israël, la surprise est totale, et les quelques tentatives de contre-offensives lancées par l'État-major israélien, aussi hâtives que maladroitement improvisées, échouent lamentablement, dans le sang et la confusion. Des dizaines de chars, des compagnies entières de soldats israéliens, seront ainsi sacrifiés, dans de vaines tentatives pour endiguer le flot des armées arabes.
Sur les aérodromes israéliens, les pilotes qui s'apprêtent à prendre l'air sont néanmoins confiants - n'ont-ils pas, en 1956 comme en 1967, assurés la victoire à l'État hébreux ?
Même si elle combat à un contre deux, l'armée de l'air israélienne - l'IDF-AF - largement rééquipée en Phantom II et Skyhawk américains depuis la défection de la France, ne doute pas de sa supériorité sur ses rivaux arabes.
C'est donc très sûrs d'eux - trop - que les pilotes israéliens décollent et, au Nord comme au Sud, prennent le chemin du front.
Une mauvaise surprise les y attend
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